22 septembre 2016
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Élisabeth Angel-Perez et al., « Bêtes de scène », Sillages critiques, ID : 10.4000/sillagescritiques.4410
Aristote construit le théâtre tragique selon le paradigme du bel animal, conférant ainsi à la structure idéale de la tragédie une finitude à la fois organique et organisée. L’animal est ainsi pensé comme le parangon de la vie organisée et comme le modèle organiciste de l’œuvre. C’est toutefois parce qu’il permet de penser l’humain et surtout les limites de l’humain, que l’animal est aussi au cœur des enjeux poétiques, idéologiques, politiques, éthiques et encore métaphysiques du genre théâtral. Les articles qui figurent ici analysent la manière dont, aux différentes époques et dans les différentes aires géographiques du domaine anglophone, les scènes de théâtre ont sollicité l’animal, soit dans sa présence scénique, soit sous une forme métaphorique.