“Virtuoso[S] Of Departure”

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31 janvier 2019

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Sarah Bouttier, « “Virtuoso[S] Of Departure” », Sillages critiques, ID : 10.4000/sillagescritiques.7589


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Résumé En Fr

This paper reads three poems on absence in the light of current theories of the object, hoping to clarify various trends in contemporary poetry’s relation to absence. The three poems, “Meditations at Lagunitas” by Robert Hass (1979), “Silverfish, Moth” by Matthew Francis (2014), and “Pipistrelles” by Kathleen Jamie (2004) are extremely different in the functions and connotations they ascribe to absence. However, common trends emerge in the readings: the stronger the presence of a persona, the less space is allowed to absence in the poems; poems preoccupied with absence proceed by flashes, featuring being as “vibratory” in that it is mostly absent from our human perspective yet discloses itself to us intermittently; and finally, language seems at no point to be conceived as erasing the presence of its referee, or unable to refer to the ineffable: absence, in those poems, occurs in spite of words rather than because of them.

Cet article analyse trois poèmes qui traitent de l’absence à la lumière des théories contemporaines de l’objet, afin d’établir quelques tendances communes dans la relation de la poésie contemporaine à l’absence. Les trois poèmes, « Meditations at Lagunitas » de Robert Hass (1979), « Silverfish, Moth » de Matthew Francis (2014) et « Pipistrelles » de Kathleen Jamie (2004) assignent à l’absence des fonctions et des connotations très variées. Cependant, des points communs émergent de l’analyse : plus la présence d’un poète est forte, moins l’absence a d’espace et d’importance dans le poème ; ces poèmes procèdent par fulgurances, l’être apparaissant alors comme « vibratoire » en ce qu’il est en général absent de notre vision mais se dévoile à nous par instants ; enfin, le langage n’est à aucun moment antinomique de présence dans les poèmes : l’absence y existe en dépit des mots plutôt qu’à cause d’eux.

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