29 juin 2022
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Guy Meyer, « Les voyageurs à Daphné du xviiie siècle jusqu’à la fouille franco-américaine », Syria, ID : 10.4000/syria.11118
Le site de Daphné a attiré bien moins de voyageurs que celui d’Antioche. Son identification officielle ne remonte qu’à la publication de Richard Pococke, Description of the East and Some Other Countries (Londres, 1745), mais tout porte à croire qu’il était déjà connu auparavant. Les particularités spectaculaires du site et sa réputation sulfureuse ont fait fantasmer les Occidentaux, aussi bien avant sa découverte que lors de leurs visites, car Daphné, avec ses cascades, ses cours d’eau et sa végétation luxuriante, est d’abord un endroit pittoresque. Les ruines, avant la fouille de la mission franco-américaine lancée en 1932, sont presque évanescentes : une église, des restes architecturaux mal identifiés, des canalisations souterraines et le théâtre découvert dans les dernières années du xixe siècle. Il n’a livré pour le reste que quelques antiquités isolées, des sarcophages et des inscriptions, sans contexte archéologique.