Dessine-moi un FMI

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8 février 2022

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Horacio ORTIZ et al., « Dessine-moi un FMI », Terrain, ID : 10.4000/terrain.21850


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Inévitablement, les technocraties posent aux chercheurs des difficultés pour être appréhendées à leur juste mesure. D’ailleurs, elles n’ont cessé de produire des objets démesurés. On sait que le Codex européen fait 9 000 pages et que les accords du Brexit sont loin de se résumer à quelques feuillets… Incompréhensibles ou plutôt impréhensibles par tout humain normalement constitué. Le Fonds monétaire international (FMI) constitue un cas exemplaire de cette démesure technocratique. Comment en effet le localiser, le territorialiser quand il recouvre la finance mondiale ? Où le situer et comment le qualifier ? Est-ce un modulateur, un régulateur, un opérateur dans des flux d’échanges ? Concrètement, il s’agit d’un bâtiment localisé à New York, avec des couloirs et des bureaux. En réalité, on le voit bien pour n’importe quel chercheur travaillant sur la finance mondiale, étudier le FMI signifie embrasser toutes ses activités, l’ensemble de ses productions, le spectre des affaires, des pays et des opérations dans lesquelles il est impliqué, bref essayer de percer l’opacité de son régime normal d’activité. Horacio Ortiz nous rappelle que cette institution est une technocratie qui cherche à imposer à l’échelle mondiale sa logique, logique qui est avant tout politique. Peut-être faut-il postuler que l’on a affaire à un drôle d’organisme, sublime, parce qu’il cherche à opérer une synthèse entre des mouvements contradictoires. D’où la difficulté de figuration qu’il pose à quiconque cherche à le représenter. Difficulté que Nelson Jacomin cherche à dépasser en substituant aux graphes bien ordonnés et aux courbes bien soignées, un autre agencement, un véritable chaos graphique destiné à agir de manière subliminale. Chapô : EMMANUEL GRIMAUD & ANTHON STAVRIANAKIS

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