25 juin 2013
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Fabrice van de Kerckhove, « Les yeux de Mélisande. Échos de Schopenhauer et d’Emerson dans Pelléas et Mélisande », Textyles, ID : 10.4000/textyles.713
« Je dois beaucoup à l’Allemagne. J’ai étudié ses classiques et surtout un de ses philosophes contemporains, Schopenhauer, que j’ai lu en entier » : dans l’interview qu’il accorde en 1903 à un journaliste du Temps, Maeterlinck met Schopenhauer au premier rang des inspirateurs germaniques de sa pensée. Il ne s’est toutefois lancé qu’assez tardivement dans la lecture systématique des œuvres du philosophe de Francfort : interrogé en mai 1891 par La Revue des revues sur les livres qui « ont exerc...