Wie posthumane Wesen mit Geschlecht umgehen

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19 juillet 2021

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Anne-Sophie Hillard, « Wie posthumane Wesen mit Geschlecht umgehen », Trajectoires, ID : 10.4000/trajectoires.5935


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Dans le roman Die Abschaffung der Arten de Dietmar Dath (2008), des animaux génétiquement modifiés s’interrogent sur la fin de l’humanité. Littéralement posthumains, ces “Gente” se sont détachés de la nature ; ils peuvent changer de sexe et d’espèce si librement qu’il devient impossible de comprendre le sens d’orientation sexuelle. À l’autre bout du monde, une divinité biotechnologique envahit la Terre en se servant de corps de “bio-femmes” qu’elle accouple à des nano-machines. Cet article tente d’analyser les différentes conceptions de l’hybridité décrites dans le roman. Il s’agira de se concentrer sur les notions de genre et de sexualité dans des mondes futuristes où les conceptions traditionnelles de corps et de sexe biologiques sont remises en question. Quelle érotique est rendue possible par les corps hors-normes de ces créatures, par leur efficience bio-technologique ?

In Dietmar Daths Die Abschaffung der Arten (2008) sinnieren genmodifizierte Tiermenschen über das Ende der Menschheit. Die im Roman ‚Gente’ genannten posthumanen Wesen haben sich von der Natur losgesagt: Sie können ihre Spezies und ihr Geschlecht jederzeit frei ändern, sodass Begriffe wie „sexuelle Orientierung“ keinen Sinn mehr ergeben. Währenddessen plant eine biotechnologische Gottheit die Eroberung der Erde, indem sie Körper von ‚Biofrauen‘ mit Nanomaschinen paart. Der Beitrag analysiert die Mehrdeutigkeit der im Roman dargestellten Hybriditäten, indem er dort die Begriffe des Geschlechts und der Sexualität befragt, wo traditionelle Auffassungen von Körper und Geschlecht aufgelöst werden. Dietmar Daths Kreaturen skizzieren neue fluide Wesensformen. Welche neuartige Erotik entsteht aus ihren abnormen Körpern und ihrer biotechnologischen Effizienz?

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