La musique instrumentale du Risorgimento

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1 avril 2022

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Didier Francfort, « La musique instrumentale du Risorgimento », Transalpina, ID : 10.4000/transalpina.1805


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Résumé Fr It

L’œuvre et la personnalité de Verdi ont semblé durablement incarner le génie italien. La génération qui l’a suivi a trouvé dans le vérisme une forme de renouveau de l’art lyrique. L’histoire de la musique italienne à l’époque du Risorgimento n’a, cependant, jamais complètement rompu avec une tradition instrumentale, à tort assimilée à une pernicieuse influence germanique. La musique instrumentale italienne de la fin du XIXe siècle n’est pas un serpent de mer : elle fut reconnue par d’illustres contemporains (comme Liszt ou Mahler) et a pu donner lieu à des formes d’identification de la culture italienne avec des instruments, aussi bien dans la société italienne émigrée qu’en Italie même. L’écoute d’œuvres de compositeurs comme Giovanni Sgambati ou Giovanni Bottesini suffit, aujourd’hui, à remettre en cause l’idée d’une absence ou d’une faiblesse de la musique italienne à l’âge du Risorgimento.

L’opera e la personalità di Verdi hanno incarnato durevolmente il genio italiano. La generazione successiva ha poi visto nel verismo una forma rinnovata dell’arte lirica. La storia della musica italiana durante il Risorgimento non ha, tuttavia, mai rotto completamente con una tradizione strumentale, assimilata a torto ad una perniciosa influenza germanica. La musica strumentale italiana della fine dell’Ottocento non è un’apparizione evanescente : fu riconosciuta da contemporanei illustri (come Liszt e Mahler) ed ha potuto dar luogo a forme d’identificazione della cultura italiana con strumenti specifici, non solo in Italia, ma anche in seno alla società italiana emigrata. L’ascolto di compositori come Giovanni Sgambati o Giovanni Bottesini basta, ancora oggi, a rimettere in discussione l’idea dell’assenza o della debolezza della musica italiana risorgimentale.

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