Lieux de mémoire du Risorgimento

Résumé Fr It

Dans l’Italie unifiée, la mémoire du Risorgimento fut au centre d’opérations de pédagogie nationale diversifiées et compétitives, visant à promouvoir une religion civile de la patrie. En partant du souvenir de la guerre et de ses morts, elles se servirent d’instruments, de pratiques et de langages différents : les rituels civils (institutionnels et partisans) et les commémorations, les épigraphes et les monuments, etc. Une série de héros – avec son contrepoids d’antihéros – fut construite, dont la mémoire finit par influencer de façon diffuse et répétée le discours public. En parcourant les trois Italies qui se succédèrent – libérale, fasciste, républicaine – et en comparant les célébrations officielles (1911, 1961, 2011), l’article offre un panorama d’ensemble de la mémoire publique du Risorgimento.

Nell’Italia unita le memorie del Risorgimento furono al centro di diverse e competitive pedagogie nazionali, volte a promuovere una religione civile della patria. Muovendo dal ricordo della guerra e dei suoi morti, essi si servivano di strumenti, pratiche e linguaggi diversi : i rituali civili (istituzionali e di parte) e le commemorazioni, le epigrafi e i monumenti, ecc. Si venne costruendo una sequenza di eroi – con il loro contrappeso di anti-eroi – la cui memoria avrebbe finito per influenzare in modo diffuso e reiterato il discorso pubblico. Attraverso le tre Italie che si succedettero – liberale, fascista, repubblicana – e comparando le celebrazioni ufficiali (1911, 1961, 2011), si intende offrire un panorama complessivo sulle memorie pubbliche del Risorgimento.