La critique littéraire réaliste-socialiste en URSS : rupture et continuité

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2 mai 2022

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Michel Niqueux, « La critique littéraire réaliste-socialiste en URSS : rupture et continuité », Transalpina, ID : 10.4000/transalpina.2754


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Défini en 1932 comme « la méthode fondamentale de la littérature et de la critique littéraire soviétiques », le réalisme socialiste devient « une machine de transformation de la réalité soviétique en socialisme » au moyen de procédés esthétiques. L’intelligibilité du message idéologique et esthétique est le principal critère de jugement de la critique, qui traque l’apolitisme, l’esthétisme, le subjectivisme. En ce sens, elle se reconnaît l’héritière de la critique utilitariste des « démocrates » russes des années 1840-1860. Mais elle est de plus un instrument institutionnel de prescription (en amont du processus de création) et de contrôle (en aval), étroitement lié au parti. Après la mort de Staline, bien que les normes du réalisme socialiste soient régulièrement rappelées, la littérature et la critique s’en émancipent peu à peu. Avec la perestroïka de Gorbatchev, à partir de 1987, toutes les œuvres interdites sont publiées et la littérature acquiert une liberté qu’elle n’avait jamais connue.

Definito nel 1932 « il metodo fondamentale della letteratura e della critica letteraria sovetiche », il realismo socialista diventa « uno strumento di trasformazione socialista della realtà sovietica » attraverso procedimenti estetici. La comprensibilità del messaggio ideologico ed estetico è il principale criterio di giudizio utilizzato dalla critica letteraria, che incalza l’apoliticità, l’estetismo, il soggettivismo. In tal senso essa si considera l’erede della critica utilitarista dei « democratici » russi degli anni quaranta-sessanta dell’Ottocento. Inoltre, essa diventa uno strumento istituzionale di supervisione del processo di creazione strettamente legato al partito, a monte di prescrizione, a valle di controllo. Dopo la morte di Stalin, benché i principi del realismo socialista siano evocati regolarmente, la letteratura e la critica se ne affrancano progressivamente. A partire dal 1987, con la perestroika di Gorbatchov, tutte le opere vietate sono finalmente pubblicate e la letteratura ottiene una libertà sconosciuta fino ad allora.

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