Exercices de stèle

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13 juin 2022

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Résumé Fr It

 : En s’inspirant peut-être de Schopenhauer, Savinio a écrit que la mort est l’un des événements les plus importants de la vie. On pourrait aussi dire que sans la mort, il n’y aurait sans doute pas de littérature, et encore moins de littérature fantastique, s’il est vrai, comme un critique a pu l’écrire, que le fantastique est une sorte d’esthétique de la mort. Cependant certains interprètes, puisant aux théories structuralistes, ont prétendu qu’à l’intérieur du récit fantastique le thème de la mort n’est qu’une motivation : un stratagème que les narrateurs emploient selon une logique purement combinatoire. Sujet de réflexion philosophique, donc, ou simple ressort mécanique ? La solution sera trouvée en travaillant sur le corpus du fantastique italien, et de préférence celui du XXe siècle. En interrogeant l’œuvre de trois auteurs particulièrement significatifs (Savinio, Landolfi et Buzzati), qui semblent avoir réfléchi à la question de la mort tout au long de leur carrière littéraire, on démontrera que ces exercices de stèle que les auteurs fantastiques accomplissent sur le thème de la mort sont littérature et méditation à la fois, un tour de virtuose et le témoignage d’un intérêt réel et profond.

Riassunto : Ispirandosi forse a Schopenhauer, Savinio ha scritto che la morte è uno degli eventi più importanti della vita. Si potrebbe anche dire che senza la morte, non ci sarebbe nemmeno letteratura, e ancor meno letteratura fantastica, se è vero che, come ha potuto scrivere un critico, il fantastico è una specie di estetica della morte. Tuttavia certi interpreti, attingendo alle teorie strutturaliste, hanno preteso che all’interno del racconto fantastico il tema della morte sia solo una motivazione : uno stratagemma che i narratori impiegano secondo una logica puramente combinatoria. Soggetto di riflessione filosofica quindi, o semplice molla meccanica ? La soluzione verrà trovata lavorando sul corpus del fantastico italiano, e preferibilmente quello del XXo secolo. Interrogando l’opera di tre autori particolarmente significativi (Savinio, Landolfi e Buzzati), che sembrano aver riflettuto sulla questione della morte lungo tutta la loro carriera letteraria, verrà dimostrato che questi esercizi di stele che gli autori fantastici compiono sul tema della morte sono insieme letteratura e meditazione, un gioco di destrezza e la testimonianza di un interesse reale e profondo.

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