19 décembre 2019
Ce document est lié à :
info:eu-repo/semantics/reference/issn/1278-334X
Ce document est lié à :
info:eu-repo/semantics/reference/issn/2534-5184
All rights reserved , info:eu-repo/semantics/openAccess
Marco Borea, « « Sotto il segno di Molière » : la métrique de Pier Paolo Pasolini », Transalpina, ID : 10.4000/transalpina.518
L’auteur de cette contribution se propose de montrer les liens que tisse la métrique pasolinienne avec la métrique ancienne, grecque et latine. On connaît bien la passion de Pasolini pour l’Antiquité et, plus précisément, pour les poètes-dramaturges anciens. Avec Il Vantone di Plauto, véritable réécriture du Soldat fanfaron de Plaute, Pasolini se confronte, pour la première fois dans sa vie de poète-traducteur, à l’univers de la comédie latine, à sa polymétrie et à sa langue aux multiples facettes. C’est un procédé, celui de l’actualisation, que Pasolini adopte aussi pour le mètre, dont il garde le squelette originaire, qu’il puise dans une tradition séculaire, tout en l’adaptant aux nuances de sa langue poétique. Tout comme dans les autres traductions des Anciens, son intention est toujours de récupérer par le biais du mètre des formes poétiques populaires, dans le but de leur donner une dignité littéraire.