« Somewhere over the rainbow… » – (re-)construction élégiaque d’une mémoire collective et populaire : Life on Mars et Ashes to Ashes (BBC1, 2006-2010)

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19 février 2016

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Cet article propose une étude de deux séries britanniques contemporaines, Life on Mars et Ashes to Ashes (BBC1, 2006-2010) qui toutes deux mettent en scène un retour vers le passé comme condition d’une quête initiatique. La reconstitution des différentes époques, les années 1970 puis les années 1980, est une occasion pour les concepteurs de la série de rendre hommage au patrimoine culturel populaire des Britanniques. Les références musicales et télévisuelles produisent certes un effet de réel, mais elles deviennent surtout des signes à interpréter pour les héros comme pour les spectateurs. Les détournements parodiques sont nombreux, qui jouent sur notre anticipation pour mieux déjouer nos attentes : sous un prétexte humoristique, les deux séries mettent en question la représentation du Réel tel que l’entend Clément Rosset. Nous verrons comment les deux séries ont recours à de nombreux dispositifs métafictionnels afin d’illustrer l’impossibilité pour les héros de saisir leur histoire. Il s’agit, en définitive, d’entamer une réflexion sur le rôle de la télévision dans l’élaboration d’un roman national.

This article proposes a study of two contemporary British series, Life on Mars and Ashes to Ashes (BBC1, 2006–2010) that both portray a return to the past as the condition of an initiatory quest. The reconstitution of different periods, the 1970s then the 1980s, represents an occasion for the series’ writers to pay tribute to the heritage of British popular culture. The musical and televisual references produce a certain effect of the real, but above all they become signs to interpret for the heroes as for the audience. The parodic diversions are many, and play on our anticipation to better evade our expectations: on comic pretext, the two series question the representation of the Real, as understood by Clément Rosset. We will observe how the two series employ a number of metafictional systems in order to illustrate the heroes’ impossibility to understand their own story. What counts, in the end, is to enter into a reflection on the role of the television in the drafting of a national novel.

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