Étude des diarrhées en milieu périurbain à Abidjan par l’approche écosanté

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13 août 2014

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Brama Koné et al., « Étude des diarrhées en milieu périurbain à Abidjan par l’approche écosanté », VertigO - la revue électronique en sciences de l’environnement, ID : 10.4000/vertigo.14976


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Les maladies diarrhéiques constituent la deuxième cause de morbidité chez les enfants de moins de 5 ans en Afrique, au sud du Sahara et plus particulièrement en Côte d’Ivoire. Un projet pilote de gestion des diarrhées par l’approche écosanté a été initié en 2006 dans un village périurbain de la commune de Yopougon, à Abidjan. Après plusieurs rencontres d’échange avec les populations et un atelier de lancement participatif incluant toutes les parties prenantes, une enquête ménage transversale par questionnaire (n = 205) adressée aux femmes de ménage, une enquête géographique, l’analyse d’eau de puits, des observations et des groupes de consultations (focus group) ont été réalisés en août 2006 afin de déterminer la prévalence des maladies diarrhéiques et d’identifier les facteurs de risques majeurs. 1234 personnes ont été recensées dans les 205 ménages. 7 % de ces personnes (85/1234) avaient vécu un épisode diarrhéique au cours des deux semaines précédant la date d’enquête. La tranche d’âge des moins de 5 ans était la plus affectée avec une prévalence de 14 %, suivie de celle des plus de 15 ans (6 %) et enfin des enfants de 5 à 15 ans (3 %). Les principaux facteurs de risques identifiés dans l’avènement des diarrhées sont, entre autres, le lieu de conservation de l’eau de boisson (P-value = 0,02), le récipient de conservation (p-value = 0,03) et le lieu d’installation des latrines dans les ménages (p-value = 0,02). D’autres facteurs et comportements à risques ont été également identifiés. Il s’agit des enfants qui mangent sans se laver les mains, des mouches qui pullulent et couvrent les repas consommés, des poubelles sans fermeture et couvertes de mouches, de déchets solides et points d’eaux stagnantes qui couvrent toute la surface habitée du village. Ces résultats ont permis, à travers un processus transdisciplinaire et participatif incluant les communautés et autres parties prenantes, la mise en place d’actions de renforcement de capacités des villageois pour faire face aux maladies diarrhéiques.

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