La lisière des espaces ouverts : support de densification qualitative des métropoles

Fiche du document

Date

31 mars 2015

Discipline
Type de document
Périmètre
Identifiant
Relations

Ce document est lié à :
info:eu-repo/semantics/reference/issn/1492-8442

Organisation

OpenEdition

Licences

https://creativecommons.org/licenses/by-nc-nd/4.0/ , info:eu-repo/semantics/openAccess



Sujets proches Fr

Bureau paysager

Citer ce document

Séréna Vanbutsele et al., « La lisière des espaces ouverts : support de densification qualitative des métropoles », VertigO - la revue électronique en sciences de l’environnement, ID : 10.4000/vertigo.15700


Métriques


Partage / Export

Résumé Fr En

Les bords des espaces ouverts ont été reconnus dans plusieurs territoires comme des espaces stratégiques. Ils se trouvent à l’intersection entre les problématiques de développements urbains, de gestion de l’augmentation démographique et les impératifs de valorisation et de protection des espaces de nature. Le concept de lisière urbaine traite les bords en tant qu’éléments complexes, d’épaisseurs variables et porteurs de projets. Si ces espaces sont associés à l’idée d’articulation entre la ville et la nature, ils sont aussi conjointement présentés comme des supports de densification. Or, la mise en avant des bords soulève plusieurs questions. Premièrement, sur la transformation des espaces ouverts induite par une nouvelle pression urbaine. Deuxièmement, sur la requalification de zones jusque-là sous valorisées. Et troisièmement, sur le lieu même d’implantation de la lisière. L’impératif est de traiter avec attention égale tant les éléments bâtis que non bâtis pour qu’ils forment une lisière urbaine, celle-ci marquant d’une part la limite à l’urbanisation et articulant et favorisant, d’autre part, les échanges entre ville et nature. L’implantation de la lisière s’opérerait tant par l’aménagement d’espaces ouverts en bordure de sites naturels ou agricoles (pomerio) que par une densité perméable à trouver dans la partie bâtie de la lisière (ante parc).

Many territories tend to recognize the edge of open space as a strategic zone. The edges merge issues of urban development and demographic growth with the protection of natural spaces and the promotion of their value. The “lisière urbaine” (Urban fringe or Urban buffer) concept recognizes the edges as vibrant spaces with a variable thickness and where numerous projects could take place. The lisière urbaine concept is related to two main ideas. Firstly, this concept implies a connecting seam that stitches town and nature together and secondly, this zone is also viewed as a place for inward urban development. Numerous projects propose to build partially within an open space in order to define and structure a green space that people will use and respect instead of an undefined one that is threatened to be “eaten” slowly by buildings. But revealing previous urban voids raises major questions. Firstly, population growth around an open space requires adaptive measures for its management; do we know how we want to transform theses spaces? Secondly, the urban development of previously neglected zones raises the issue of the gentrification. And thirdly, where should the lisière urbaine be located, within the open space or within the built up area? In response to these questions, in the urban fringe, it seems imperative to focus with equal attention on the built form as well as on the non-built landscape. The lisière urbaine could be implemented by two complementary strategies: adapt and manage the open spaces on the edges of a natural or agricultural zone (the pomerio zone) and plan a permeable density in the built area around the open space (the ante parc zone).

document thumbnail

Par les mêmes auteurs

Sur les mêmes sujets

Sur les mêmes disciplines

Exporter en