19 septembre 2016
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Alexandra Langlais, « Libres propos conclusifs sur la dette écologique », VertigO - la revue électronique en sciences de l’environnement, ID : 10.4000/vertigo.17500
La dette écologique permet de parfaire l'appréhension de notre rapport à la nature. Elle considère le passé pour envisager le présent et le futur. Elle met également en lumière une autre facette de notre responsabilité à l’égard de l'humanité et de la nature. La dette peut trouver sens dans la logique du partage et se définir comme une juste distribution et redistribution des ressources naturelles. Il faut aussi considérer la complémentarité du concept de la dette écologique avec ceux de développement durable et de solidarité écologique. La dette écologique ne peut alors se réduire à une simple lecture économique. Sur le plan opérationnel, la notion de dette écologique entre en résonnance avec celle des paiements pour services environnementaux. Les questionnements sont communs ; comment se calcule la dette ou le paiement ? Qui est débiteur, qui est créancier ? Pour envisager les modalités de remboursement de la dette dans une logique de solidarité, il faut considérer le lien permanent entre le devoir de solidarité et le droit de bénéficier des bienfaits de la nature.