Biodiversité, responsabilité, réceptivité. Comment passer de la prise de conscience individuelle à la mobilisation collective ?

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19 février 2019

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Monteil  Pierre-Olivier, « Biodiversité, responsabilité, réceptivité. Comment passer de la prise de conscience individuelle à la mobilisation collective ? », VertigO - la revue électronique en sciences de l’environnement, ID : 10.4000/vertigo.20657


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La préservation de la biodiversité ne passe pas uniquement par une action sur la nature mais aussi sur le milieu humain. Cette action consiste à en appeler à une éthique de la commune appartenance, pour raviver le sens de nos responsabilités à l’égard de l’avenir de la planète, à partir du sentiment de sa fragilité. Cette approche inspirée d’un dialogue entre Paul Ricœur et Hans Jonas sur l’écologie conduit à miser sur la dynamique des sentiments, préalablement à celle des concepts et des principes. D’un côté, c’est par notre corps que nous appartenons à la nature. De l’autre, c’est l’exceptionnalité de la conscience humaine qui fait notre responsabilité spécifique à l’égard de l’écosystème. L’action pour la préservation de la biodiversité requiert une pédagogie des valeurs liées à la réceptivité. En ravivant en nous le sens de la fragilité de notre condition, elle permet de résister à la logique de prédation en introduisant dans les consciences comme dans l’échange social un sentiment de gratitude pour les biens aujourd’hui menacés que nous devons à la nature et à la société.

Preservation of biodiversity requieres not only acting on nature, but also on human environment. This action calls for an ethics of our common membership, to rekindle the conscienceness of our responsability toward the future of the planet, by reviving the feeling of its fragility. This approach inspired by a dialog between Paul Ricœur and Hans Jonas about the conservation ethic leads us to rely on the dynamics of feelings, previously to the one of concepts and principles. On the one hand, we belong to nature, through our body. On the other hand, human beings have a specific responsability toward the ecosystem, due to our unique conscienceness. Acting to preserve biodiversity needs a pedagogical approach focused on values linked to receptiveness. By reviving the conscienceness of our fragile condition, that would help resist predation logics, by including into minds as well as into social relationships a feeling of gratitude for what we owe to nature and to society, which is currently threatened.

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