Electric Ladyland: And the Gods Made Love

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15 mai 2015

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Résumé En Fr

My discussion of Electric Ladyland relates to narratives of gender and sexuality – sometimes misplaced, sometimes elusive – an exploration that relates to the liminal quality of Hendrix's musical language. More specifically I discuss how he communicates the erotic, the supernatural and the extraordinariness of experience through his relationship to his guitar, his Electric Lady. As bluesman, Tom Attah, observed, ‘with Hendrix the physical becomes a frame of reference for the quality of the extra-ordinary experience. Time and again this is not only represented but actually given to us in his music; instrumental music becomes voices, voices become percussion, percussion becomes time; time becomes stretched and condensed and the whole becomes a Proustian rush that is a remembrance of the future’, ‘a spiral in which every curve inspires and propels the next arc of itself forward, downward and/or outward’. (Foucault, 1988: 35) What follows is my interpretation of the spiral, prefaced by earlier excursions into the Hendrix ‘experience’. It is hoped that this will lead to a broader debate on the ways in which the historical, demographic, sociological context itself determines other perceptions, representations and appropriations.

Mon analyse d’Electric Ladyland porte sur ses logiques narratives de genre et de sexualité – parfois décalées ou fuyantes –, une exploration qui est en rapport avec la qualité liminale du langage musical de Jimi Hendrix. Plus précisément, mon objectif est de comprendre comment il véhicule une expérience érotique, surnaturelle et extraordinaire par le biais de sa relation à sa guitare, l’Electric Lady. Comme l’écrit dans ces pages le bluesman Tom Attah, « avec Hendrix, la dimension physique devient un cadre de référence pour déterminer le caractère extra-ordinaire de l’expérience. À maintes reprises, ceci n’est pas seulement représenté, mais concrètement offert dans sa musique ; la musique instrumentale se mue en voix, les voix en percussions, les percussions en temps ; le temps s’étend et se condense et l’ensemble devient une réminiscence proustienne qui est souvenir du futur », « une spirale dans laquelle chaque courbe inspire et propulse son prochain arc vers l’avant, le bas et/ou l’extérieur » (Foucault, 1998 : 35). Ce texte est ma propre interprétation de cette spirale, elle poursuit d’autres excursions que j’ai pu faire dans « l’expérience » Hendrix. J’espère qu’elle ouvrira un débat plus vaste sur la manière dont le contexte historique, démographique et sociologique conditionne d’autres perceptions, représentations et appropriations.

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