Ghetto Voyeurism?

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7 novembre 2014

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Mark Duffett, « Ghetto Voyeurism? », Volume !, ID : 10.4000/volume.3820


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Résumé En Fr

This article argues that the racial politics of music could reconsidered by focusing on social relations rather than musical objects. In that context it explores the situated politics of reported listening. What can an analysis of classic accounts of listening at the birth of music genres tell us about the changing shape of US race relations? By considering Steve Reich’s composition ‘Come Out,’ the piece exposes the limits of existing arguments about music and race. It then argues that abstract, ‘innocent’ listening is an ontological fiction that has facilitated the perpetuation of assumptions about racial difference. Abstracted descriptions of listening function to naturalize social differences between subjects of different races. The idea that popular music begins with discovery of found sounds also acts as an alibi to transmit these assumptions. To begin placing this in a historical context the article examines instances of listening described by WC Handy, Sam Phillips, Malcolm McLaren and Michael Gregory. While each of their respective historical moments is very different, their accounts of listening reflect a common set of themes. They indicate that racial difference is musically only interesting when it is connected to class distinction. I tentatively label this a “ghetto voyeurist” assumption and suggest that it has tacitly helped to reproduce social hierarchies.

Cet article affirme que la politique raciale de la musique pourrait être reconsidérée à partir d’un déplacement, des objets musicaux vers les relations sociales. Dans ce contexte, il explore la politique située d’écoutes rapportées. Que peut nous dire une analyse de propos tenus sur l’écoute au moment de la naissance de genres musicaux sur les mutations des rapports raciaux aux États-Unis ? En considérant la composition « Come Out » de Steve Reich, cette recherche expose les limites des arguments existants sur les rapports entre musique et race. Ensuite, elle défend l’idée que l’écoute « innocente » est une fiction ontologique qui a pour but de naturaliser des différences sociales entre des sujets de « races » différentes. L’idée que les musiques populaires naissent avec des sons trouvés sert également d’alibi à la transmission de telles préconceptions. Afin d’historiciser cette réflexion, l’article examine des instances d’écoute décrites par W.C. Handy, Sam Phillips, Malcolm McLaren et Michael Gregory. Là où chacune des conjonctures historiques est très différente, la manière dont ces personns rapportent leur écoute reflète des thèmes communs. Ils indiquent que la différence raciale n’est intéressante musicalement que dès l’instant où elle est liée à une distinction de classe. J’appelle ceci du « ghetto voyeurism », et je suggère qu’il a tacitement aidé à reproduire des hiérarchies sociales.

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