Prolégomènes à une nouvelle psychocritique de l’horreur

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1992

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Sociologie et sociétés ; vol. 24 no. 1 (1992)

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Marike FINLAY, « Prolégomènes à une nouvelle psychocritique de l’horreur », Sociologie et sociétés, ID : 10.7202/001242ar


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Cet article pose la question suivante : est-ce que le sujet peut être réduit à une série de déterminations externes, qu'elles soient d'ordre discursif ou d'ordre socio-économique ? L'auteure répond à cette question en proposant une phénoménologie de l'horreur qui établit d'une part la primauté de l'affect dans l'expérience humaine et, d'autre part, un intérêt humain fondamental dans l'intégration psychosomatique du sujet. Sur ces bases, elle soutient que le sujet se déploie dans une sphère ontologique de l'intériorité. Cette sphère n'existe pas a priori mais se développe, comme l'école psychanalytique des relations d'objets le soutient (Klein, Winnicott), à partir d'une expérience du rapport entre le moi et le non-moi, le sujet et l'objet, l'image du corps et le schéma corporel, qui favorise l'intégration psychosomatique plutôt que le morcellement du sujet.

This paper asks the question as to whether a subject can be reduced to a series of external determinants, be they discursive or socioeconomic in nature. We answer this question by proposing a phenomenology of horror which establishes, on the one hand, the primacy of affect hi human experience and, on the other, a fundamental human interest in the psychosomatic integration of the subject. On this basis, we maintain that the subject develops in an ontological sphere of inferiority. This sphere does not exist a priori but develops, as maintained by the psycho-analytical school of relations between objects (Klein, Winnicott), from the experience of the relationship between self and non-self, subject and object, body image and mental image, which favors psychosomatic integration rather than the compartmentaliza-tion of ilie subject.

El artículo propone la siguiente pregunta : ¿ Puede el sujeto ser reducido a una serie de determinantes externos sean estos de tipo discursivo o de tipo socio-económico ? El autor responde a esta pregunta proponiendo una fenomenología del horror que establece por una parte la primacía del afecto en la experiencia humana y, por otra parte, un interés humano fundamental en la integración psico-somática del sujeto. Sobre estas bases el autor sostiene que el sujeto se despliega en una esfera ontológica de la interioridad. Esta esfera no existe a priori sino que se desarrolla, como lo sostiene la escuela psicoanalítica de las relaciones de objetos (Klein, Winnicott), a partir de una experiencia de la relación entre el yo y el no-yo, el sujeto y el objeto, la imagen del cuerpo y el esquema corporal, que favorecen la integración psyco-somática más bien que la división del sujeto.

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