Les systèmes travertineux holocènes et les paléopaysages méditerranéens et subalpins (France) : une analyse géobotanique séquentielle à haute résolution spatiale

Fiche du document

Date

2003

Type de document
Périmètre
Langue
Identifiant
Relations

Ce document est lié à :
Géographie physique et Quaternaire ; vol. 57 no. 2-3 (2003)

Collection

Erudit

Organisation

Consortium Érudit

Licence

Tous droits réservés © Les Presses de l'Université de Montréal, 2005


Sujets proches Fr

BP

Citer ce document

Adam A. Ali et al., « Les systèmes travertineux holocènes et les paléopaysages méditerranéens et subalpins (France) : une analyse géobotanique séquentielle à haute résolution spatiale », Géographie physique et Quaternaire, ID : 10.7202/011315ar


Métriques


Partage / Export

Résumé Fr En Es

Les systèmes travertineux ou travertins enregistrent les différentes modifications des paysages. Ces formations sédimentaires renferment des empreintes végétales, des charbons de bois, des coquilles de gastéropodes et des vestiges archéologiques. Des analyses paléobotaniques et morpho-sédimentaires ont été réalisées (analyse géobotanique) sur des systèmes travertineux holocènes localisés dans le sud-est de la France (Bouches-du-Rhône et Hautes-Alpes). Sur le site de Saint-Antonin (Bouches-du-Rhône), l’analyse de 926 empreintes végétales met en évidence 31 espèces appartenant à la flore locale. Dans les Hautes-Alpes, l’étude des macrorestes charbonneux du système travertineux du Peynin (massif du Queyras) montre que l’évolution de la végétation du versant sud de la vallée semble être régie par les feux survenus au moins à partir de ca 4000 BP. Dans la vallée de l’Aigue Agnelle (massif du Queyras), l’étude des empreintes végétales contenues dans le travertin des Tioures 1 indique que la limite supérieure des arbres était, au début de l’Holocène (9800 BP), à au moins 2 200 m d’altitude. L’ensemble des résultats présentés ici confirme que les systèmes travertineux sont de véritables sources d’informations écologiques pouvant contribuer grandement à la reconstitution de la dynamique des paysages.

Travertine systems or travertine are archives, which record changes in the landscape. These calcareous edifices enclose plant imprints, charcoal fragments, snail shells and archaeological materials. Results from travertine systems located in southeastern France (Bouches-du-Rhône and Hautes-Alpes) are presented, based on palaeobotanical and morpho-sedimentary approaches (geobotanical approach). On the site of Saint-Antonin, the analysis of 926 leaf imprints allows the identification of 31 species of the past local vegetation. In the Massif du Queyras, the study of charcoal remains collected in the travertine system of the Peynin Valley reveals a vegetation dynamics stimulated by fire perturbations that occurred at least since ca. 4000 BP. In the Aigue Agnelle Valley (Massif du Queyras), the plant imprints enclosed in the Tioures 1 system indicate that the treeline was at least at 2 200 m asl at the beginning of the Holocene. The results presented here show that travertine systems hold rich informations that can be significantly useful in paleoenvironmental investigations aimed at the reconstruction of past landscapes dynamics.

Los sistemas travertinos representan un registro de los diferentes cambios del paisaje. Estas formaciones sedimentarias contienen restos vegetales, carbón, conchas de gasterópodos al igual que vestigios arqueológicos. Diversos análisis paleobotánicos y morfosedimentarios (análisis geobotánicos) fueron realizados en los sistemas travertinos holocenos localizados en el sudeste de Francia (Bouches-du-Rhône y Hautes-Alpes). En el sitio de Saint-Antonin (Bouches-du-Rhône), el análisis de 926 restos vegetales puso en evidencia 31 especies pertenecientes a la flora local. En los Hautes-Alpes, el estudio de macrorestos de carbón del sistema travertino del Peynin (macizo del Queyras) muestra que la evolución de la vegetación de la vertiente sur del valle parece estar regida por los incendios ocurridos a partir de 4000 BP. En el valle de l’Aigue Agnelle (macizo del Queyras), el estudio de los restos vegetales contenidos en el travertino de Tioures 1 indica que el límite superior de los árboles al inicio del Holoceno (9800 BP) se localizaba a unos 2 200 m de altura. El conjunto de los resultados presentados aquí manuscrito confirma que los sistemas travertinos constituyen una verdadera fuente de información paleoecológica que puede contribuir en gran medida a la reconstitución de la dinámica del paisaje.

document thumbnail

Par les mêmes auteurs

Sur les mêmes sujets

Sur les mêmes disciplines

Exporter en