Oiseaux, totems et sémaphores : Verticalité du poème chez Michel Beaulieu

Fiche du document

Date

2008

Discipline
Type de document
Périmètre
Langue
Identifiant
Relations

Ce document est lié à :
Voix et Images ; vol. 33 no. 2 (2008)

Collection

Erudit

Organisation

Consortium Érudit

Licence

Tous droits réservés © Université du Québec à Montréal, 2008



Citer ce document

François Paré, « Oiseaux, totems et sémaphores : Verticalité du poème chez Michel Beaulieu », Voix et Images, ID : 10.7202/018265ar


Métriques


Partage / Export

Résumé Fr En Es

Cet article porte sur les oeuvres poétiques de Michel Beaulieu, publiées aux Éditions Estérel entre 1965 et 1970. Le ton contestataire des premiers recueils y fait place à une expérimentation formelle à laquelle Beaulieu accorde une importante valeur transgressive. La notion de pays, si présente dans la poésie québécoise, se déplace, un peu à la manière de Saint-Denys Garneau et d’Anne Hébert, vers des territoires symboliques mettant en scène un certain nombre de figures métaphoriques, tel l’oiseau, le phare et le totem. Au centre de cet espace transfiguré par le tournoiement des signes, le poète reste pour Beaulieu une conscience vigilante sur les tensions du présent.

This article deals with the poetic works of Michel Beaulieu published by Éditions Estérel between 1965 and 1970. The challenging tone of the early collections gives way to a formal experimentation to which Beaulieu attributes a high transgressive value. The idea of the country, so frequently evoked in Quebec poetry, shifts — somewhat in the manner of Saint-Denys Garneau and Anne Hébert — towards symbolic territories in which metaphoric figures (bird, lighthouse, totem) are set. In the centre of this space transfigured by whirling signs, the poet remains, for Beaulieu, a watchful conscience aware of tensions in the present.

Este artículo trata de las obras poéticas de Michel Beaulieu publicadas en Éditions Estérel entre 1965 y 1970. El tono contestatario de los primeros poemarios es sustituido por una experimentación formal a la cual Beaulieu otorga un importante valor transgresivo. La noción de país, muy presente en la poesía quebequense, se desplaza, un poco a la manera de Saint-Denys Garneau y Anne Hébert, hacia territorios simbólicos que escenifican cierto número de figuras metafóricas, como el ave, el faro y el tótem. En el centro de este espacio transfigurado por el remolino de los signos, el poeta sigue siendo, para Beaulieu, una conciencia vigilante sobre las tensiones del presente.

document thumbnail

Par les mêmes auteurs

Sur les mêmes sujets

Sur les mêmes disciplines

Exporter en