Jeanne Lapointe : un art et une éthique du dialogue

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2008

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Recherches féministes : ; vol. 21 no. 1 (2008)

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Tous droits réservés © Recherches féministes, Université Laval, 2008

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Cet article veut mieux faire connaître Jeanne Lapointe (1915-2006), première professeure de littérature à l’Université Laval (1940-1987), intellectuelle, artisane de la Révolution tranquille et féministe québécoise de premier plan. Jeanne Lapointe est surtout connue pour son exceptionnelle participation à deux commissions royales d’enquête décisives : la commission Parent (1961-1966) sur l’enseignement dans la province de Québec et la commission Bird (1967-1970) sur la situation de la femme au Canada. Le premier prix Elsie-Gregory-MacGill a d’ailleurs été décerné à Jeanne Lapointe, en 1986, pour son engagement et ses activités féministes et multidisciplinaires. Les auteures insistent surtout, dans leur article, sur des aspects méconnus de la carrière de Jeanne Lapointe, révélés, après son décès, grâce à la création du fonds Jeanne-Lapointe (aux archives de l’Université Laval) et aux recherches effectuées par Claudia Raby pour son mémoire de maîtrise (2007). La collaboration de Jeanne Lapointe à la revue Cité libre, à la critique et à la vie littéraires québécoises, l’audace et la clairvoyance, à l’égard de l’institution universitaire, de son mémoire « Humanisme et humanités » présenté en mai 1958, permettent de mieux mesurer son apport à la société québécoise et canadienne, à la modernité littéraire et à la pensée postmoderne. Sa passion pour la littérature et le monde de l’éducation, son constant souci du dialogue, son fervent féminisme et son sens de l’éthique s’en trouvent enrichis.

This article intends to acknowledge Jeanne Lapointe (1915-2006) first literature professor at LavalUniversity (1940-1987), as an intellectual, an architect of the Quiet Revolution, and as a key figure of the feminist movement in the Province of Québec. Jeanne Lapointe is particularly known for her exceptional involvement in two decisive Royal Inquiry Commissions : the Parent Report (1961-1966) about education in the Province of Québec, and the Bird Report (1967-1970) on women’s condition in Canada. She also received the first Elsie-Gregory-MacGill Award in 1986 for her dedication in feminist and multi-disciplinary activities. Within the scope of this article, we will mainly focus on the unknown aspects of her career, which were revealed after her death with the creation of the Jeanne Lapointe funds (at the LavalUniversity archives) and Claudia Raby’s research "Le parcours critique de Jeanne Lapointe" (2007). Jeanne Lapointe’s lifework allows us to better measure her contribution to Canadian and Québec societies, modern literature, and postmodern thinking. Her collaboration to the Cité Libre magazine, and to the critique and life of the Québec literature had major impacts. Her dissertation "Humanisme et humanités", presented in May 1958, showed her foresight and audacity, especially when considering the position of the academic institution at the time. Her passion for literature and the world of education, her constant concern about dialogue, her fervent feminism and her ethical sensibility are thus enriched.

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