Les transferts linguistiques dans l’Outaouais

Fiche du document

Date

1989

Discipline
Type de document
Périmètre
Langue
Identifiant
Relations

Ce document est lié à :
Cahiers de géographie du Québec ; vol. 33 no. 89 (1989)

Collection

Erudit

Organisation

Consortium Érudit

Licence

Tous droits réservés © Cahiers de géographie du Québec, 1989




Citer ce document

Charles Castonguay, « Les transferts linguistiques dans l’Outaouais », Cahiers de géographie du Québec, ID : 10.7202/022032ar


Métriques


Partage / Export

Résumé Fr En

La mobilité linguistique se solde dans l'Outaouais par une légère anglicisation de sa population francophone avec un taux net se maintenant environ à 2% depuis 1971. Les transferts nets du français à l'anglais sont un peu plus fréquents dans la conurbation de Hull qu'en région rurale. En milieu urbain, ces transferts sont compensés partiellement par une certaine francisation d'allophones. En comparaison, de 1971 à 1986, l'anglicisation des francophones a augmenté sensiblement dans la conurbation ontarienne d'Ottawa, s'élevant jusqu'à 23% au dernier recensement. Cette différenciation de la situation linguistique de part et d'autre de la frontière interprovinciale s'expliquerait davantage par une migration interne différentielle selon les affinités linguistiques que par un impact direct des lois linguistiques du Québec (22 ou 101) sur le comportement linguistique des habitants de l'Outaouais.

Linguistic mobility in the Outaouais region results in a slight anglicization of its francophone population, at a net anglicization rate of about 2% which has remained relatively constant since 1971. Net language shift from French to English is somewhat more frequent in the Hull metropolitan area than in the more rural regions, but is partly made up for in the urban core by some francization of allophones. Incontrast, between 1971 and 1986 the anglicization of francophones has increased considerably in the Ottawa metropolitan area, reaching 23% at the latest census. The growing difference between the language situation on each side of the interprovincial border may result more from differential internal migration patterns based on linguistic affinities, than from the direct impact of Quebec's language laws (22 or 101) on the language behaviour of the Outaouais population.

document thumbnail

Par les mêmes auteurs

Sur les mêmes sujets

Sur les mêmes disciplines

Exporter en