Les nouvelles vestales : Réflexions sur la place des femmes et l’action féministe en milieu universitaire1

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1985

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Santé mentale au Québec ; vol. 10 no. 2 (1985)

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Simone Landry, « Les nouvelles vestales : Réflexions sur la place des femmes et l’action féministe en milieu universitaire1 », Santé mentale au Québec, ID : 10.7202/030292ar


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L'auteure s'interroge sur la place des femmes comme professeures en milieu universitaire, surtout lorsque leur action se double d'une idéologie féministe. Au coeur de la crise de société qui marque les années 80, les femmes universitaires, qui ne constituent que 15% du corps professoral universitaire au Québec, risquent de voir leur nombre diminuer. Le fait d'être minoritaire entraîne des conséquences découlant à Ia fois de l'impossibilité d'être aussi présentes que leurs collègues masculins au sein des diverses instances universitaires, pour y exercer leur influence, et du fait que les valeurs propres aux femmes trouvent difficilement à s'exprimer dans une institution traditionnellement masculine. L'auteure analyse l'impact de cette situation sur l'enseignement et la recherche féministes ou non sexistes, sur la pédagogie, sur les étudiantes et sur les professeures elles-mêmes et leur santé physique et mentale. Elle propose trois pistes de solutions : la vigilance, la recherche de nouveaux modèles et Ia solidarité.

The author investigates the place of women as professors in a university setting, most importantly when their activity is colored by a feminist ideology. At the heart of the societal crisis of the eighties, university women, constituting only 15% of the professoral body of the universities in Quebec, risk seeing their number reduced. The fact that women are in a minority has consequences derived from the impossibility of their being as present to exercise their influence as their male counterparts and from the difficulty of expressing feminine values in a tradition-nally male institution. The author analyses the effect of this situation on education and feminine or non-sexist research, on teaching, on the female students and the female professors themselves as well as on their mental and physical health. She proposes three avenues of solution: vigilance, search for new models and solidarity.

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