The Politicians and the “Pearsonalities”: The Diefenbaker Government and the Conduct of Canadian External Relations

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1984

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Relations

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Historical Papers ; vol. 19 no. 1 (1984)

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John F. Hilliker, « The Politicians and the “Pearsonalities”: The Diefenbaker Government and the Conduct of Canadian External Relations », Historical Papers / Communications historiques, ID : 10.7202/030922ar


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Résumé En Fr

After twenty-two years of Liberal rule, the Progressive Conservatives under John Diefenbaker inherited, in 1957, a Department cf External Affairs which had been strongly influenced by the attitudes, techniques and personality cf the then-current leader of the Liberal party, Lester Pearson. Diefenbaker was deeply suspicious cf the department's assumed partisanship, and worriedabout the effects of Pear son's proteges, the "Pearsonalities, " on the conduct cf foreign affairs. In spite of his inexperience, the prime minister initially took on the portfolio himself. Even after the appointment cf Sidney Smith as secretary of state, Diefenbaker continued his active interest and involvement in the department's affairs.After Smith's unexpected death in 1959, the portfolio was filled by Howard Green, in whom the prime minister rested more confidence. On balance, the author contends. Green maintained a healthy independence from control by his senior departmental officials. While the bureaucrats were not hath to put forward initiatives of their own - aid to francophone Africa is cited as one example - senior civil servants appear to have carefully avoided any implication cf partisanship. At the same time, the prime minister's selective but forceful interest in some aspect" of foreign policy meant that decisions on these subjects were sometimes uninfluenced by the department. In matters such as South Africa's membership in the Commonwealth and relations with the Soviet Union, the prime minister's views and actions could be decisive. On policy issues such as Britains's entrance into the EEC, External Affairs had to contend with a further locus cf power - the sometimes independent intervention cf Canada's high commissioner in London, the highly respected George Drew, and with his direct access to the prime minister.This sometimes confusing situation, cf competing centres cf power, was perhaps most tellingly illustrated by the government's handling of the nuclear weapons debate, which contributed to the government's resignation and subsequent electoral defeat. Foreign policy concerns themselves did not dominate the election, but the government's reputa- tion for indecisiveness derived largely from its conduct of external affairs. In this respect, Diefenbaker's treatment qfforeign policy decisions deeply influenced the election.

Après vingt-deux ans de règne Libéral, les Conservateurs, sous John Diefenbaker, prirent le pouvoir en 1957. Ils héritèrent d'un Ministère les affaires extérieures qui avait été fortement influencé par les attitudes, les techniques et la personnalité du leader Libéral d'alors, Lester Pearson. Diefenbaker fut profondément méfiant à l'égard du présumé caractère partisan du ministère, et inquiet de l'influence que les protégés de Pearson, les Pearsonalities. Malgré son inexpérience, le premier ministre assuma d'abord la responsabilité du portefeuille, afin d'en amorcer la transformation. Même après la nomination de Sidney Smith au poste de secrétaire d'Etat, Diefenbaker continua d'être intéressé aux affaires du ministère, dont il s'occupait activement. Après la décès inattendu de Smith en 1959, le portefeuille fut confié à Howard Green, auquel le premier ministre accordait une plus grande confiance. L'auteur affirme que, dans l'ensemble, Green réussit à maintenir une saine indépendance face au contrôle de ses hauts fonctionnaires. S'ils n hésitaient pas à présenter leurs propres initiatives - l'aide à l'Afrique francophone est citée en exemple - les hauts fonctionnaires semblent avoir prudemment évité tout élément partisan. Au même moment, l'intérêt sélectif mais prononcé que le premier ministre portait à certains aspects de la politique étrangère fit que les décisions sur ces questions furent parfois soustraites à l'influence du ministère. Dans des questions telles l'appartenance de l'Afrique du Sud au Commonwealth et les relations avec l'Union soviétique, les opinions et les actions du premier ministre pouvaient avoir un effet décisif. Dans des questions de politique, comme l'entrée de la Grande Bretagne à la CEE, les fonctionnaires des Affaires extérieures devaient tenir compte d'une autre influence puissante: Vintervention parfois indépendante du Haut commissaire du Canada à Londres, George Drew, qui était très respecté et qui avait accès direct au premier ministre.Cette concurrence entre les centre du pouvoir portait parfois à confusion; le meilleur exemple en est peut-être la façon dont le gouvernement a mené le débat sur les armes nucléaires. Ce débat a contribué à la démission du gouvernement et à sa subséquente défaite électorale. Les questions de politique étrangère n'ont pas dominé l'élection, mais le réputation d'indécision du gouvernement découlait largement de sa conduite en matière d'affaires extérieures. En ce sens, la façon dont Diefenbaker s'occupa des décisions de politique étrangère influença profondément l'élection.

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