Apport de l’immigration aux populations francophones hors Québec

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2008

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Francophonies d'Amérique ; no. 26 (2008)

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Charles Castonguay, « Apport de l’immigration aux populations francophones hors Québec », Francophonies d'Amérique, ID : 10.7202/037983ar


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Nous évaluons d’abord le déficit entre les générations et l’apport de l’immigration à chacune des populations provinciales francophones. Puis nous comparons le taux d’anglicisation des francophones immigrés à celui des francophones nés au Canada. Il en ressort qu’à l’extérieur du Nouveau-Brunswick, de l’est et du nord-est de l’Ontario, les immigrés francophones s’anglicisent très rapidement dès la première génération, au point d’alimenter davantage la population de langue anglaise que celle de langue française. Il conviendrait, par conséquent, de mieux cibler la politique canadienne d’immigration francophone en orientant cette denrée rare vers les populations francophones qui font preuve de la vitalité linguistique la plus grande, mais qui accusent les déficits intergénérationnels les plus importants en chiffres réels, soit celles du Québec, du Nouveau-Brunswick, de l’est et du nord-est de l’Ontario.

We first examine the generational deficit and the contribution from immigration in each of the Francophone provincial communities. Then we compare the degree of anglicization among Francophone immigrants to that of Canadian-born Francophones. It appears that, outside of New Brunswick and eastern and northeastern Ontario, Francophone immigrants become anglicized very quickly after the first generation, to the point that they are a greater resource for the English-speaking population than the French. It would therefore be better to focus Francophone immigration policy in Canada on channelling this rare commodity towards the Francophone communities that have the greatest linguistic vitality while showing the most serious intergenerational deficits in actual numbers, such as those of Quebec, New Brunswick, and eastern and northeastern Ontario.

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