Crise et colonisation dans l'Est-du-Québec

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1988

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Recherches sociographiques ; vol. 29 no. 2-3 (1988)

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Tous droits réservés © Recherches sociographiques, Université Laval, 1988



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Oleg Stanek, « Crise et colonisation dans l'Est-du-Québec », Recherches sociographiques, ID : 10.7202/056367ar


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L'effondrement simultané des prix agricoles et des activités forestières qui accompagne la Crise des années trente brise les équilibres sociaux et économiques de l'organisation productive de l'Est-du-Québec. Le chômage du prolétariat rural et les faillites des cultivateurs privés du revenu des chantiers sont à l'origine des courants migratoires en quête de précaires ressources pour assurer la subsistance. Le mouvement de la colonisation en est la dimension la plus visible : encadré par le clergé qui s'efforce en vain de le plier aux objectifs de son projet social, il est ponctué par de multiples conflits pour l'accès aux ressources forestières où s'affrontent la plupart des acteurs de la scène régionale. Aussi, plutôt que d'enclencher le développement agricole des territoires arrachés maintes fois de chaude lutte aux concessions forestières, les colonies auront tôt renoué avec la « pluriactivité » caractéristique des régions périphériques québécoises, sans se libérer pour autant de leur dépendance à l'égard de l'aide étatique. L'extrême fragilité de cette forme de l'occupation territoriale sera mise en évidence par la dissolution du système agroforestier durant les années cinquante.

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