2000
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Globe : Revue internationale d’études québécoises ; vol. 3 no. 1 (2000)
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Jean-Pierre Boucher, « Albert Laberge, contestataire avant l’heure », Globe: Revue internationale d’études québécoises, ID : 10.7202/1000570ar
« La vocation manquée », la nouvelle de clôture du recueil La Fin du voyage (1942), est l’occasion pour le romancier Albert Laberge (1871-1960) de dénoncer le pouvoir religieux dans l’éducation. Sa critique est faite tant par le récit de la vie du malheureux héros chassé de son collège pour avoir eu en sa possession des livres interdits, que par les allusions faites à des oeuvres d’autres écrivains, tels Ovide, Voltaire et Dumas. Laberge apparaît ainsi comme un précurseur de la contestation qui surviendra pendant la Révolution tranquille.