Images technologiques : ce qu’il advient de la mémoire

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1991

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Cinémas : Revue d'études cinématographiques ; vol. 1 no. 3 (1991)

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Yves Bédard, « Images technologiques : ce qu’il advient de la mémoire », Cinémas: Revue d'études cinématographiques / Cinémas: Journal of Film Studies, ID : 10.7202/1001068ar


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Avec l’apparition de la photographie, l’image a cessé d’être uniquement représentative, elle est devenue aussi mémoire du monde. Et le cinéma, en l’animant et en se repliant sur le réel comme son double, a fait d’elle un souvenir « vivant ». Mais il a tôt fait cependant de jouer de ses apparences et de construire des images dont le semblant de réel correspond à une mémoire non plus « objective » mais fictive, et où le monde apparaît moins comme un point de départ que comme un modèle à copier. Depuis, les développements technologiques de l’image ont accentué cette coupure : avec les images de synthèse et la télévision interactive, le spécialiste comme le spectateur moyen élaborent le spectacle personnalisé des événements qu’ils ont sous les yeux. L’écran est devenu la scène d’une mémoire du virtuel.

With the appearance of photography, images were no longer merely representational, they became the site of the world's memory as well. Cinema, which animates photography and mirrors reality back at itself as its double, makes photography into living memory. However photography quickly finds ways to play with appearances, to construct images in which the apparent reality corresponds not to an "objective" memory but to a fiction. The real world is taken less as a point of departure, more as a model to copy from. Subsequent technological developments in imaging have accentuated this rupture. With image synthesis and interactive television, both specialists and ordinary viewers construct their own personal show out of the elements presented to them. The screen has now become the site of a memory of the virtual.

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