Entre ressentiment et pragmatisme : la voix off en tant que discours du protagoniste devant la violence et le jeu de l’ascension sociale

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2011

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Cinémas : Revue d'études cinématographiques ; vol. 22 no. 1 (2011)

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Ismail Xavier, « Entre ressentiment et pragmatisme : la voix off en tant que discours du protagoniste devant la violence et le jeu de l’ascension sociale », Cinémas: Revue d'études cinématographiques / Cinémas: Journal of Film Studies, ID : 10.7202/1005803ar


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Cet article se propose d’analyser le rôle déterminant de la voix off à partir de trois films brésiliens contemporains qui recherchent l’équilibre entre les préoccupations des auteurs et les demandes du cinéma grand public : La Cité de Dieu (Cidade de Deus), de Fernando Meirelles et Kátia Lund, L’homme qui copiait (O homem que copiava), de Jorge Furtado, et Le Rédempteur (Redentor), de Cláudio Torres. La parole en tant que discours du sujet « en situation » y apparaît dans son rapport au contexte social, marqué par des tensions liées à la violence, au développement des marchés illicites, au jeu de l’ascension sociale, à la délinquance patronale, à l’hégémonie de la consommation et à la crise de l’institution familiale.

This study proposes to analyse the instrumental role of voice-over using three contemporary Brazilian films which seek to balance their directors’ concerns with the demands placed on films made for the general public : City of God (Cidade de Deus) by Fernando Meirelles and Kátia Lund, The Man Who Copied (O homem que copiava) by Jorge Furtado and Redeemer (Redentor) by Cláudio Torres. In these films, speech as the subject’s “in situ” discourse bears the signs of its relationship to the social context, one marked by tensions stemming from violence, the growth of the black market, corporate delinquency, the hegemony of consumerism and the crisis in the family as institution.

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