« Il y a des choses qu’une personne cultivée ne peut ignorer » – Le Bulletin de la Société d’étude et de conférences (1951-1967) : sa genèse, ses actrices et son contenu

Fiche du document

Date

2012

Discipline
Type de document
Périmètre
Langue
Identifiant
Relations

Ce document est lié à :
Revue de Bibliothèque et Archives nationales du Québec ; no. 4 (2012)

Collection

Erudit

Organisation

Consortium Érudit

Licence

Tous droits réservés © Bibliothèque et Archives nationales du Québec, 2012



Citer ce document

Fanie St-Laurent, « « Il y a des choses qu’une personne cultivée ne peut ignorer » – Le Bulletin de la Société d’étude et de conférences (1951-1967) : sa genèse, ses actrices et son contenu », Revue de Bibliothèque et Archives nationales du Québec, ID : 10.7202/1012098ar


Métriques


Partage / Export

Résumé Fr En

La Société d’étude et de conférences, fondée à Montréal en 1933, est un regroupement féminin à l’origine de plusieurs manifestations littéraires et culturelles du milieu du xx e siècle au Québec. Privilégiant l’étude et la recherche en cercles d’une douzaine de femmes, elle invite aussi, entre 1933 et 1967, au-delà de 500 conférenciers reconnus, dont les Français Pierre Emmanuel et Jean-Paul Sartre ainsi que les Québécois Paul-Émile Borduas et René Lévesque. De 1951 à 1967, le regroupement fait paraître son Bulletin, qui propose des textes des membres et des conférenciers invités. Au sommaire, il est question de littérature, d’histoire, de critique et d’actualités littéraires et culturelles. Il s’agit d’un organe d’information, certes, mais surtout d’un lien tangible entre les membres. Pour la Société d’étude et de conférences, le Bulletin est une nouvelle façon, après les recherches personnelles, les conférences et le concours littéraire, de réfléchir et de partager des connaissances. Oublié des chercheurs, le Bulletin de la Société d’étude et de conférences mérite d’être analysé pour comprendre chacune des étapes qui ont mené les femmes à occuper l’espace public. Cette analyse a été rendue possible grâce au fonds Société d’étude et de conférences (section Montréal), conservé au Centre d’archives de Montréal de Bibliothèque et Archives nationales du Québec (BAnQ).

The Société d’étude et de conférences, founded in Montréal in 1933, was a women’s group that gave rise to several literary and cultural manifestations in the mid-20th century in Québec. Promoting study and research in groups of a dozen or so women, it also invited more than 500 renowned speakers, between 1933 and 1967, including Frenchmen Pierre Emmanuel and Jean-Paul Sartre, as well as Québecers Paul-Émile Borduas and René Lévesque. From 1951 to 1967, the group published its Bulletin, which contained the texts of members and guest speakers. The topics covered included: literature, history, critiques, and literary and cultural current events. It was an information vehicle, of course, but above all a tangible link among the members. For the Société d’étude et de conférences, the Bulletin was a new means, following personal research, lectures and literary competitions, to reflect and share knowledge. Forgotten by researchers, the Bulletin of the Société d’étude et de conférences deserves to be studied so as to clarify each of the steps that led women to occupy the public space. This examination was made possible as a result of the Société d’étude et de conférences (Montréal section) fonds preserved at BAnQ’s Montréal archives centre.

document thumbnail

Par les mêmes auteurs

Sur les mêmes sujets

Sur les mêmes disciplines

Exporter en