2012
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Revue internationale de l'économie sociale : Recma ; no. 325 (2012)
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Nadine Richez-Battesti et al., « ESS et mutations organisationnelles », Revue internationale de l'économie sociale: Recma, ID : 10.7202/1017420ar
Avec la crise de l’économie capitaliste et l’intensification de la concurrence, on observe le renforcement de l’impératif d’efficacité pour les organisations de l’économie sociale et solidaire. Comment adaptent-elles ce principe d’efficacité, selon quelles mutations organisationnelles et quels processus ? Groupes sectoriels intégrés ? Mutualisation ? Elargissement des parties prenantes ? Ancrage dans les territoires ? Nous identifions trois types de mutations organisationnelles. Leur objectif principal reste toujours la réponse à la concurrence, mais elles le combinent avec un objectif secondaire : la logique d’intégration-concentration et la logique de filière-diversification pour favoriser la croissance, la mutualisation pour préserver l’autonomie et l’élargissement des parties prenantes pour mutualiser les ressources dans le cadre d’une offre de services relationnels renouvelée.