Revisiting Jacques Gréber's L’Architecture aux États-Unis : From City Beautiful to Cité-Jardin

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2001

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Urban History Review ; vol. 29 no. 2 (2001)

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Isabelle Gournay, « Revisiting Jacques Gréber's L’Architecture aux États-Unis : From City Beautiful to Cité-Jardin », Urban History Review / Revue d'histoire urbaine, ID : 10.7202/1019202ar


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Résumé En Fr

In 1920, Jacques Gréber published what was and still is the largest book on U.S. architecture and urban design ever issued in France. His dual agenda was to stress the impact of Beaux-Arts design methods (presenting his gardens and Philadelphia parkway as highlights of this trend), and to advocate the practical accomplishments of a pragmatic and affluent civilization.Showcasing an "edited" North American city, devoid of commercialism and filled with civic structures of great dignity and comfort, L'Architecture aux États-Unis looked back to ideals and accomplishments of the American Renaissance and ahead to the metropolitan culture of the 1920s. For the first time in France, ventures by U.S. architects in the field of civic art were acknowledged as major achievements. Gréber formulated ideas about modern North American civic centres, business districts, parks, and model suburbs that would affect his proposals for Ottawa and on his French career. His book triggered the evolution of French views of the U.S.-built environment toward greater interest and generally more positive views.

En 1920, Jacques Gréber publie l’ouvrage le plus important sur l’architecture et l’art urbain aux États-Unis jamais paru en France. Il y insiste sur l’influence des méthodes de conception « Beaux-Arts » (en présentant ses jardins et son parkway à Philadelphie comme des points forts de ce courant) ainsi que sur les résultats accomplis par une société prospère et pragmatique. Présentant une ville nord-américaine « corrigée », dénuée de mercantilisme et parée d’édifices civiques d’une dignité et d’un confort supérieurs, L’Architecture aux États-Unis se penche sur les idéaux et réalisations de l’American Renaissance et anticipe la culture métropolitaine des années Vingt. C’est la première fois que le travail des architectes américains en matière d’art urbain est reconnu en France. Gréber formule des idées sur la ville moderne d’Amérique du Nord—ses centres civiques, quartiers de bureaux, parcs, et banlieues modèles—qui auront un impact sur ses projets pour Ottawa et son oeuvre en France. Grâce à son livre, les opinions des Français sur le cadre bâti aux États-Unis devinrent plus nombreuses et favorables.

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