Toward a Theory of the Development of Unionism in the U.S.

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1959

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Relations

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Relations industrielles ; vol. 14 no. 1 (1959)

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Tous droits réservés © Département des relations industrielles de l’Université Laval, 1959



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Joseph L. Massie, « Toward a Theory of the Development of Unionism in the U.S. », Relations industrielles / Industrial Relations, ID : 10.7202/1022336ar


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Résumé En Fr

The purpose of this article is to extract from the writings in the labor literature some of the basic concepts which have developed within unionism in the United States. Periodically, such a summary is desirable because of the diverse set of disciplines which are involved. The deficiencies in securing better understanding in this area of thought are not the result of a lack of profound and incisive study by specialists, but are the result of the lack of awareness by practitioners of the underlying threads of thought which have been spun already. This will be an attempt to weave some of these threads into pieces of cloth; it will be an integration of some concepts into a hypothesis of unionism in the United States.

Dans cet article, M. Massie se propose d'extraire de la littérature du travail les articles qui expriment quelques-uns des concepts de base qui se sont développés à l'intérieur des unions aux États-Unis, et de tenter l'intégration de ces concepts en vue de formuler une hypothèse d'unionisme dans ce pays. L'auteur s'inspire surtout de F.H. Harbison, Selig Perlman et John T. Dunlop.THÈSE GÉNÉRALECe mouvement est caractérisé par un unionisme à la fois dynamique et facile d'adaptation. Les facteurs externes et internes aux unions ont développé chez elles un caractère flexible, adaptable et opportuniste. Les caractéristiques du mouvement ouvrier sont contradictoires, et son unité est réalisé par sa similitude de pensée à différentes périodes.ORIGINE DU SYNDICALISMELes hommes de métier s'organisèrent d'abord à la fin du 18e siècle et ce n'est qu'au milieu du 19e siècle que l'unité d'action fut réalisée, à la fin du 19e siècle, l'action du mouvement s'organisait sur un plan national. Le mouvement se concrétisa à cause de l'opposition des employeurs, des facteurs économiques, sociaux et politiques dans lesquels les travailleurs évoluaient, de l'influence des chefs du mouvement, dont la philosophie cadrait avec les besoins des travailleurs et des modifications apportées aux lois et à leur interprétation par les cours de justice.DÉVELOPPEMENT DES UNIONSUn facteur important qui contribua au développement des unions fut la qualité de leurs chefs. Jusqu'à 1920, le nombre d'adhérents au mouvement varia avec les conditions économiques, mais l'avènement de Roosevelt et de son administration créa un climat favorable au développement des unions.Depuis les 30 dernières années, le développement s'est surtout concentré dans les industries, et l'opposition même des employeurs en fit un mouvement national. De plus la diversité des fins recherchées par les unions les firent progresser rapidement, car une fin spécifique une fois atteinte, on se lançait vers l'obtention d'un autre bien.DÉVELOPPEMENT DE LA PHILOSOPHIE DU MOUVEMENTL'orientation du mouvement ouvrier américain tint compte du caractère dynamique de l'industrie où il évoluait et de l'aspect hétérogène du travail qu'on y accomplissait. Mais on y remarque l'absence d'une prise de conscience de la classe ouvrière et une tendance vers le conservatisme. L'intérêt fut surtout centré sur les droits individuels et le respect de la justice dans les tâches.La formation de cette philosophie ne fut pas consciente, mais fut dirigée par des chefs comme Gompers. On acceptait le capitalisme, et, à partir de là, le principe fut de demander plus en encore davantage. C'est pourquoi le mouvement ouvrier n'a pas, à sa base cette attache d'une philosophie économique positive comme c'est le cas du socialisme, et la loyauté des membres a été centré sur les unions internationales plutôt que sur la classe ouvrière elle-même.Il n'entrerait pas dans la philosophie du mouvement d'avoir un parti politique ouvrier, d'abord à cause du caractère flexible des deux grands partis qui pouvaient plaire à des groupes différents de travailleurs, et à cause de la nature de la structure du gouvernement fédéral et des gouvernements locaux.BUTS ET POLITIQUES DES UNIONSLes buts du mouvement sont le relèvement de la dignité, de la valeur et de la liberté individuelle, la préservation des institutions démocratiques et le progrès économique grâce à la négociation collective. Les buts sont pragmatiques et sont un élément conservateur dans l'économie actuelle. Quant aux buts futurs, ils seront déterminés par les chefs actuels et les conditions dans lesquelles le mouvement évolue.Quant aux politiques, elles sont trop diversifiées pour être généralisées dans l'ensemble, et diffèrent même d'une union à l'autre.LE MOUVEMENT ET SON MILIEULes milieux social, politique et économique dans lesquels le mouvement évolue sont interdépendants, et il est plus influencé par eux qu'il ne les influence. Il est à prévoir qu'il les influencera beaucoup plus dans le futur, mais actuellement il est une institution parmi d'autres.CONCLUSIONUne fonction importante du mouvement ouvrier actuel est de répondre aux besoins des travailleurs tout en étant conservateur, d'aider au développement d'une jurisprudence industrielle et de représenter des ouvriers aux négociations collectives.Ce mouvement progresse grâce à sa capacité de changer d'attitude selon les événements et de garder une attitude conservatrice dans ses revendications contre les employeurs, grâce aussi à ses chefs de 1930 et à la concurrence entre les unions en 1934-35.Aujourd'hui, une force importante lui vient de sa position stratégique sur le marché du travail et de la participation de ses membres aux développements technologiques. A cause de ce pouvoir, le mouvement doit rechercher non pas seulement des buts immédiats, mais aussi le bien-être général de la société.D'autre part, l'union perdrait son identité propre si elle se liait aux employeurs contre les consommateurs, et son existence serait compromise si elle faisait preuve de faiblesse et d'irresponsabilité, et si elle venait à identifier les buts qu'elle recherche avec les moyens et les techniques permettant l'obtention de ces buts.

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