Claude Gauvreau et la critique théâtrale : (Pre)science, (con)science, connaissance 

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2013

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Voix et Images ; vol. 39 no. 1 (2013)

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Noële Racine, « Claude Gauvreau et la critique théâtrale : (Pre)science, (con)science, connaissance  », Voix et Images, ID : 10.7202/1022996ar


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Cet article propose un examen (en trois temps) des rapports complexes s’établissant entre les essais sur le théâtre, les chroniques dramatiques (1949-1970) et la dernière pièce de Claude Gauvreau — liens qui, sauf erreur, n’ont pas encore fait l’objet d’une étude approfondie. D’abord, on montrera que les références esthétiques et les prises de position de l’auteur à l’égard du monde théâtral, dans sa prose journalistique, traduisent à la fois un savoir critique et une (con)science poétique. Ensuite, on verra que cette science n’a d’égale que la (pre)science d’une pratique scénique à venir, et ce, tant pour le théâtre québécois que pour la dramaturgie gauvréenne. Enfin, il sera démontré que les conceptions théâtrales du chroniqueur se transposent dans Les oranges sont vertes par l’intermédiaire d’une représentation (incarnée) de la critique.

This article provides a three-part analysis of the complex relationships between Claude Gauvreau’s essays on the theatre, his theatre columns (1949-1970) and his last plays—relationships which, unless we are mistaken, have not yet been studied in depth. First, it will be shown that the author’s aesthetic references and the positions he took in relation to the theatre world in his journalistic work reflected both critical knowledge and a poetic (con)science. Then, it will be seen that this science is equalled only by the (pre)science of a theatrical practice that was still to come, both in the world of Québec theatre and in Gauvreau’s plays. Finally, it will be shown that the columnist’s ideas about theatre are transposed in Les oranges sont vertes through an (embodied) representation of criticism.

Este artículo propone un estudio (en tres tiempos) de las complejas relaciones que se establecen entre los ensayos sobre teatro, las crónicas dramáticas (1949-1970) y la última obra de Claude Gauvreau —lazos que, salvo error, aún no han sido objeto de un profundo estudio. En primer lugar, se demostrará que las referencias estéticas y los posicionamientos del autor con respecto al mundo teatral, en su prosa periodística, traducen a la vez un conocimiento crítico y una (con)ciencia poética. Luego, se verá que dicha ciencia sólo se puede comparar con la (pre)ciencia de una práctica escénica por venir, y ello, tanto para el teatro quebequense como para la dramaturgia de Gauvreau. Por último, se demostrará que las concepciones teatrales del cronista se trasponen en Les oranges sont vertes (Las naranjas son verdes) mediante una representación (encarnada) de la crítica.

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