L’aventure artistique du peintre de Saint-Denys Garneau

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2004

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Mens : revue d'histoire intellectuelle de l’Amérique française ; vol. 4 no. 2 (2004)

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Giselle Huot, « L’aventure artistique du peintre de Saint-Denys Garneau », Mens: Revue d'histoire intellectuelle de l'Amérique française, ID : 10.7202/1024597ar


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De Saint-Denys Garneau (1912-1943) a voulu originellement déployer son œuvre en un diptyque littéraire et pictural. Nous tentons une reconstitution de l’aventure du peintre, de l’éclosion de son désir, en passant par ses études de dessin à l’École des beaux-arts de Montréal (1924-1927) où il côtoie les Palardy, Jori Smith, Borduas et Lemieux. Il retrouve les trois derniers à l’atelier de Holgate où il s’exerce à l’art du nu (1932). Il s’astreint à une formation personnelle — puisque la quête artistique est basée sur la quête ontologique et sur la culture générale — et ambitionne d’être le premier à « renouveler l’art du paysage » et aussi de participer à un mouvement de renaissance artistique en son pays. Il se lie plus tard avec d’autres peintres dont Muhlstock et Lyman et des critiques d’art. Puis, vient l’abandon de la peinture qui suit celle de l’écriture (1937). Sa quête artistique se mue ou encore est englobée dans une aventure spirituelle et religieuse qui a préséance jusqu’à la fin de sa vie. S’il n’a pas eu le temps de développer un style propre contrairement aux autres peintres de sa connaissance, son œuvre picturale n’est pas sans mérite. Parallèlement à l’œuvre du peintre exposée à plusieurs reprises depuis 1993 et reproduite dans deux albums (1993 et 2001) qui illustre surtout le paysagiste, d’autres œuvres sont encore inconnues du public, dont une série de fusains produits aux Beaux-Arts et de nus à l’atelier de Holgate ainsi que des portraits, par celui dont Jean-Paul Lemieux se remémorant sa jeunesse en 1967 rappelle qu’il « dessinait très bien ».

This article examines De Saint-Denys Garneau's (1912-1943) journey as a visual artist. As a young student at Montreal's École des beaux-arts, he had originally hoped to organise his work into a literary and pictorial diptych. During this period, he worked alongside Palardy, Jori Smith, Borduas, and Lemieux, and eventually rendered nudes in Holgate's workshop. Hoping to renew landscape art and to participate in Quebec's artistic renaissance, he linked up with other visual artists, including Muhlstock and Lyman, and with a number of art critics. However, shortly after forsaking writing in 1937, he also abandoned painting. At this time, his artistic quest was engulfed by a spiritual and religious journey that would dominate the rest of his all-too-short life. As a result, Garneau was unable to truly develop his own pictorial style. Yet his work is not without artistic merit—artist Jean-Paul Lemieux recalled that Garneau "sketched very well." Even so, and in spite of several exhibits and the recent publication of two art catalogues devoted to his work, which mainly highlight his landscapes, many of his paintings remain unknown to the public. These include a series of charcoal sketches produced while he was at the École des beaux-arts, the nudes painted in Holgates workshop, and a number of portraits.

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