Cinema, the (Digital) Machine of the Imaginary: Revisiting Edgar Morin in the Quest to Create a Theory of Cinema in the Digital Age

Fiche du document

Auteur
Date

2011

Type de document
Périmètre
Langue
Identifiant
Relations

Ce document est lié à :
Recherches sémiotiques ; vol. 31 no. 1-2-3 (2011)

Collection

Erudit

Organisation

Consortium Érudit

Licence

Tous droits réservés © Association canadienne de sémiotique / Canadian Semiotic Association, 2014



Citer ce document

Diana Wade, « Cinema, the (Digital) Machine of the Imaginary: Revisiting Edgar Morin in the Quest to Create a Theory of Cinema in the Digital Age », Recherches sémiotiques / Semiotic Inquiry, ID : 10.7202/1027448ar


Métriques


Partage / Export

Résumé En Fr

Digital image technology facilitates the production and distribution of images, and at the same time, instills doubt as to the integrity of those images. As a result, spectators today trust and doubt the image while still retaining a need to see a double of the world on screen. Edgar Morin’s work on cinema permits us to speak of cinema in the digital age because he recognizes that from its origins cinema has been a “mirror-machine” that reflects the spectator’s imaginary and practical relationship with images as experienced through new technologies. I will explore Morin and Christian Metz’s writings on cinema to analyze cinema’s foundational element : the ability to satisfy the besoin de cinéma throughout changes in technology. Cinema persists as digital moving images because by evolving technologically it responds to the spectator’s need to see a double of the world on screen in order to negotiate the demands of society and personal desires.

La technologie de l’image numérique facilite la production et la distribution des images tout en semant, simultanément, le doute sur leur intégrité. Conséquemment, les spectateurs d’aujourd’hui entretiennent autant la confiance que le doute à l’égard de l’image, tout en conservant le besoin de voir un double du monde à l’écran. Les travaux d’Edgar Morin sur le cinéma demeurent pertinents à l’ère numérique, car celui-ci reconnaît que, depuis ses origines, le cinéma a été une “machine-miroir” qui reflète la relation imaginaire et pratique du spectateur avec des images en mouvement, et ce, quel que soit son fondement technologique. Nous ferons appel aux écrits de Morin et de Christian Metz dans le but de cerner l’essentiel du cinéma : sa capacité à satisfaire, d’une technologie à l’autre, le besoin de cinéma. Si, aujourd’hui, le cinéma persiste sous des formes numériques c’est qu’il continue de répondre au besoin chez l’homme de voir sur un écran un double de son monde, lui permettant ainsi de négocier avec les exigences sociales de son existence autant qu’avec ses désirs personnels.

document thumbnail

Par les mêmes auteurs

Sur les mêmes sujets

Sur les mêmes disciplines

Exporter en