Trajectoire d’une connexion : Romitelli/Montréal

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2014

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Circuit : Musiques contemporaines ; vol. 24 no. 3 (2014)

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Cette enquête, constituée de témoignages de Marie-Annick Béliveau, Julien Bilodeau, Sylvain Pohu et Lorraine Vaillancourt, avec la participation de Jean-François Laporte et Jimmie LeBlanc, creuse les liens entre Fausto Romitelli et la scène montréalaise de musique nouvelle. Cette connexion suit une trajectoire commençant à Royaumont, en 1997, où Marie-Annick Béliveau et le Nouvel Ensemble Moderne (nem), sous la direction de Lorraine Vaillancourt, étaient invités à créer Lost, une oeuvre charnière dans le catalogue du compositeur. Romitelli et Vaillancourt se sont retrouvés à Lyon, en 2004, quelques mois avant qu’elle dirige l’Orchestre philharmonique de Nice dans Audiodrome – Dead City Radio, et reprenne Lost à Montréal en 2005. À Royaumont et ailleurs, Romitelli a croisé au début des années 2000 des compositeurs québécois qu’il appréciait, dont Jean-François Laporte et Julien Bilodeau. En 2009, la société Codes d’accès a produit la création nord-américaine de An Index of Metals, suivie en 2012 de la création montréalaise du cycle Professor Bad Trip. Les témoignages recueillis sur ces divers liens mènent à une conclusion sur la force avec laquelle l’oeuvre de Romitelli résout les apories de tensions paradoxales familières : « populaire versus savant », « acoustique versus électroacoustique », « consonance versus dissonance », mais aussi « nouvelles versus anciennes générations », et « centres internationaux versus périphéries ».

This investigation, consisting of thoughts and reminiscences from Marie-Annick Béliveau, Julien Bilodeau, Sylvain Pohu, and Lorraine Vaillancourt, with the participation of Jean-François Laporte and Jimmie LeBlanc, draws links between Fausto Romitelli and Montreal’s new music scene. The connection follows an arc that began at Royaumont in 1997, where Marie-Annick Béliveau and the Nouvel Ensemble Moderne (nem), under the direction of Lorraine Vaillancourt, were invited to premiere Lost, a pivotal work in the composer’s oeuvre. Romitelli and Vaillancourt met again in Lyon in 2004, some months before she led the Orchestre Philharmonique de Nice in Audiodrome – Dead City Radio, and then performed Lost again in Montréal, in 2005. In Royaumont and elsewhere, during the early 2000s, Romitelli met many Quebec composers whose work he admired, including Jean-François Laporte and Julien Bilodeau. In 2009, the Codes d’accès production company presented the North American premiere of An Index of Metals, followed in 2012 by the Montreal premiere of the Professor Bad Trip cycle. The testimonies collected regarding these various connections illustrate the force with which Romitelli’s work resolves the difficulties of dichotomies both familiar (popular/highbrow, acoustic/electroacoustic, consonance/dissonance) and more surprising (new generations versus old, metropolis versus backwater).

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