Québec et Canada : entre l’unilinguisme et le bilinguisme politique

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2014

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Meta : Journal des traducteurs ; vol. 59 no. 3 (2014)

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Chantal Gagnon, « Québec et Canada : entre l’unilinguisme et le bilinguisme politique », Meta: Journal des traducteurs / Meta: Translators’ Journal, ID : 10.7202/1028659ar


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Le Canada est un pays officiellement bilingue, en ce sens que la communication qui émane de son gouvernement central se fait dans les deux langues officielles, l’anglais et le français. Cependant, les gouvernements des provinces canadiennes sont unilingues, à une exception près (la province du Nouveau-Brunswick est officiellement bilingue). Le contexte québécois est particulier puisque cette province est la seule dont la majorité s’exprime en français, d’où son statut de province unilingue française. Cependant, tant d’un point de vue politique que démographique, la population anglophone a toujours joué un rôle clé dans la société québécoise. La présente étude a pour objectif d’observer les différentes pratiques de traduction officielle du gouvernement du Canada et du gouvernement du Québec. Plus précisément, nous analyserons la traduction des discours de différents chefs politiques au provincial et au fédéral. Afin d’obtenir des résultats comparables, nous étudierons tout particulièrement les discours entourant un seul événement, soit le référendum québécois de 1995. Nos recherches précédentes ont démontré qu’au gouvernement fédéral, la traduction des discours politiques varie entre autres en fonction de l’époque et du premier ministre au pouvoir. Nous posons l’hypothèse qu’étant donné la longue tradition de traduction institutionnelle de certains partis politiques, les stratégies de traduction adoptées par ces partis seront plus efficaces que celles adoptées par les partis peu habitués à faire traduire leurs discours.

Canada is an officially bilingual country, in that communications are produced by the central government in both official languages, English and French. However, the governments of the Canadian provinces are unilingual, with one exception (the province of New Brunswick is officially bilingual). The province of Quebec is special in that it is the only province whose majority population is Francophone, hence its unilingual French status. However, given the political and demographic context of the province, the English-speaking population of Quebec has always played a key role. This study focuses on the different practices of official translation by the Governments of Canada and Quebec. To ensure comparable results, it analyzes the translation of speeches made by various political leaders at the provincial and federal levels during the 1995 Quebec referendum. Our previous research has shown that, at the federal level, the translation of political speeches varies, depending on the historical context and the Prime Minister in power at the time, among other factors. We hypothesize that, given the long tradition of institutional translation characteristic of some political parties, their translation strategies are more effective than those of political parties that do not have a tradition of the institutional translation of speeches and are thus less familiar with what translation involves.

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