Vivre et écrire Hochelaga

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2014

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Études littéraires ; vol. 45 no. 2 (2014)

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Micheline Cambron, « Vivre et écrire Hochelaga », Études littéraires, ID : 10.7202/1028976ar


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Le roman montréalais actuel configure souvent un espace géographique beaucoup plus vaste que la ville elle-même, celle-ci se situant au croisement de trajectoires qui étendent ses frontières imaginaires aux dimensions du monde. Pensons à  Nikolski   de Nicolas Dickner, par exemple, ou au dernier roman de Monique LaRue,  L’Œil de Marquise. Mais, tout aussi bien, certains écrivains choisissent, dans un mouvement inverse, de condenser l’espace urbain, saisissant Montréal à travers l’un de ses quartiers. Je me pencherai sur deux oeuvres fort différentes, le roman  20h17 rue Darling  de Bernard Émond, et le recueil de poèmes  L’Œil au calendrier  de Gabriel Landry, afin de comprendre comment l’urbanité montréalaise s’y vit dans les limites d’un quartier, Hochelaga, qui devient ainsi l’incarnation intime de la ville. Je m’intéresserai à la forme qui se trouve donnée au temps, dans cet espace métonymique, et à la manière dont le temps et l’espace se trouvent croisés au fil des déambulations des sujets narrateurs qui font d’Hochelaga le lieu improbable du vivre-ensemble montréalais le plus contemporain.

Contemporary writings set in Montreal often narrate a much broader area than the city proper, a focal point in an imaginary web that reaches across the planet : Nicolas Dickner’s Nikolski or Monique LaRue’s latest opus, L’Œil de Marquise, are but two examples. Conversely, some authors elect to shrink Montreal down to just one of its neighbourhoods. Bernard Émond’s 20h17 rue Darling, a novel, and Gabriel Landry’s collected poems L’Œil au calendrier are the two quite different sources through which this essay seeks to understand how life in Montreal can be understood from, and embodied in just one of its neighbourhoods, Hochelaga. In particular, this essay looks at how this metonymic and improbable representation of Montreal’s collective and contemporary soul addresses time and its interaction with space as experienced by narrators.

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