Quand H. C. essaie de s’excuser…

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2015

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Études françaises ; vol. 51 no. 2 (2015)

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Hélène Cixous, « Quand H. C. essaie de s’excuser… », Études françaises, ID : 10.7202/1031237ar


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Dans cette lettre écrite sur le vif, Hélène Cixous note quelques traits télégraphiques au sujet de l’ekphrasis, de ce que cette figure signifie pour elle tant dans sa pratique d’écriture que dans sa lecture des oeuvres d’art, que celles-ci soient littéraires ou picturales. L’art « appelle », dit-elle, à l’interprétation (musicale), il a « besoin d’être traduit dans son autre langue ». En art comme en littérature, l’oeuvre est « muette », « flot de paroles autour d’un certain silence ». Cixous évoque ainsi l’essentiel du regard, de l’échange entre « Regarder être regardé » qui se produit en elle : « Quand je regarde je suis absorbée, adoptée par le tableau », « je ne vois que là où ça me ressemble (je ne le découvre qu’après) ».

In this impromptu letter, Hélène Cixous points out some of ekphrasis’s telegraphic features—its significance as a trope in her own writing as well as in her readings of various artworks, whether literary or painterly. Art, she argues, “calls” for (musical) interpretation; it “is to be translated in another, in its other language.” Artistically as well as literarily, the work is “mum”; it is a “flow of words around a given silence.” Cixous also alludes to the gaze’s essence, its exchange between “seeing and being seen” whenever it occurs within her: “When I look at the painting, I am absorbed, adopted by it,” “I cannot see unless it resembles me (I only discover it afterwards).”

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