Activités et types de jeux reliés aux problèmes de consommation de substances chez les jeunes

Fiche du document

Date

2015

Discipline
Type de document
Périmètre
Langue
Identifiant
Relations

Ce document est lié à :
Drogues, santé et société ; vol. 14 no. 1 (2015)

Collection

Erudit

Organisation

Consortium Érudit

Licence

Tous droits réservés © Drogues, santé et société, 2015




Citer ce document

Natacha Brunelle et al., « Activités et types de jeux reliés aux problèmes de consommation de substances chez les jeunes », Drogues, santé et société, ID : 10.7202/1035556ar


Métriques


Partage / Export

Résumé Fr En Es

La consommation de substances psychoactives (SPA) et la participation à des jeux de hasard et d’argent (JHA) font partie des conduites à risque à l’adolescence. Certaines études montrent que le fait de jouer à des JHA et celui d’éprouver des problèmes de JHA sont associés aux problèmes de consommation de SPA chez les jeunes, mais elles documentent peu quelles activités (nature et quantité) et types de JHA (Internet ou non-Internet) sont plus spécifiquement reliés aux problèmes de consommation de SPA à l’adolescence. Les travaux de la présente étude visent à explorer les liens entre les activités de JHA, le nombre de JHA et les types de JHA d’une part, et les SPA consommées ainsi que la gravité de la consommation de SPA, d’autre part. Pour ce faire, une étude a été réalisée entre 2007 et 2009 auprès de 1 870 élèves de la 3e à la 5e année du secondaire, âgés de 14 à 18 ans. Un questionnaire sur les habitudes de JHA (DSM-IV-MR-J) et un autre sur la consommation de SPA (DEP-ADO) leur ont été administrés. Les résultats montrent notamment que les jeunes polyconsommateurs (alcool et cannabis) s’adonnent aux JHA dans une proportion plus élevée que les consommateurs d’alcool seulement. Aussi, le fait de jouer avec des appareils de loterie vidéo (ALV) semble être associé à une gravité plus importante de la consommation de SPA que les autres activités de JHA. Par ailleurs, une gravité plus élevée de la consommation de SPA est manifestée chez ceux qui s’adonnent à un plus grand nombre d’activités de JHA différentes. Les jeunes jouant avec les ALV et ceux faisant des paris sportifs s’adonnent à un nombre moyen de JHA différents plus important. Enfin, les joueurs Internet de l’échantillon présentent des problèmes de consommation de SPA plus graves que les joueurs non-Internet. Les implications cliniques de ces résultats sont discutées.

Substance use (SU) and gambling are among the risky behaviours in adolescence. Some studies show that gambling and having gambling problems are associated with SU problems in youth. However, these studies provide little documentation on which gambling activities (nature and quantity) and types of gambling (Internet or non-Internet) are more specifically related to SU problems in adolescence. The research performed in this study aims at exploring the links between gambling activities, number of gambling activities and types of gambling, on the one hand, and the substances consumed as well as the severity of SU, on the other hand. To accomplish this, a study was conducted between 2007 and 2009 with 1,870 students from Secondary 3 to 5, between 14 and 18 years of age. They were administered a questionnaire on gambling habits (DSM-IV-MR-J) and another one on SU (DEP-ADO). The results show notably that the proportion of young polydrug users (alcohol and cannabis) who gamble is higher than that of youth who consume alcohol only. Also, playing on video lottery terminals (VLTs) seems to be associated with a greater severity of substance use than other gambling activities. Furthermore, a higher severity of SU is seen in those who engage in a larger number of different gambling activities. Youth who play VLTs and those who bet on sports play a higher average number of different gambling activities. Finally, the Internet gamblers in the sample present more severe SU problems than the non-Internet gamblers. The clinical implications of these results are discussed.

El consumo de sustancias psicoactivas y la participación en juegos de azar y de dinero forman parte de las conductas de riesgo de la adolescencia. Algunos estudios indican que el hecho de jugar a juegos de azar y de dinero y el hecho de tener problemas relacionados con este tipo de juego está vinculado a los problemas de consumo de sustancias psicoactivas en los jóvenes. Pero en dichos estudios se documentan muy poco las actividades (naturaleza y cantidad) y los tipos de juegos de azar y de dinero (Internet o no Internet) que están más específicamente relacionados con los problemas de consumo de sustancias psicoactivas en la adolescencia. Los trabajos del presente estudio apuntan, por una parte, a explorar los vínculos entre las actividades de los juegos de azar y de dinero, la cantidad de juegos y el tipo de juegos y, por otra parte, las sustancias psicoactivas consumidas así como la gravedad del consumo de estas sustancias. Para ello, se ha realizado un estudio entre 2007 y 2009 con la participación de 1870 alumnos de secundario 3 a 5 cuyas edades están entre los 14 y 18 años. Se les presentó un cuestionario sobre los hábitos de juegos de azar y de dinero (DSM-IV-MR-J) y otro sobre el consumo de sustancias psicotrópicas (DEP-ADO). Los resultados muestran principalmente que los jóvenes poli-consumidores (alcohol y cannabis) participan en juegos de azar y de dinero en una proporción más elevada que los consumidores de alcohol solamente. El hecho de jugar al ALV parece vincularse con una gravedad más importante del consumo de sustancias psicoactivas que las otras actividades de juegos de azar y de dinero. Por otra parte, se manifestó una gravedad más elevada del consumo de drogas psicoactivas entre quienes se dedican a una mayor cantidad de actividades de juegos de azar y de dinero diferentes. Los jóvenes que juegan al AVL y los que participan en apuestas deportivas utilizan una cantidad promedio de juegos de azar y de dinero diferentes que es más importante. Finalmente, los jugadores de Internet de la muestra presentan problemas de consumo de sustancias psicoactivas más graves que los jugadores que no lo hacen por Internet.Se analizan las implicancias clínicas de estos resultados.

document thumbnail

Par les mêmes auteurs

Sur les mêmes sujets

Sur les mêmes disciplines

Exporter en