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2016

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Revue de psychoéducation ; vol. 45 no. 2 (2016)

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L’impossible dialogue. Sciences et religions d’Yves Gingras est un ouvrage magistral qui comprend sept chapitres d’inégale longueur. Les chapitres 1 et 2 sont consacrés aux péripéties de l’histoire de Galilée, alors que dans le chapitre 3, l’auteur fait état de l’émergence d’autres sciences qui feront également l’objet de discorde entre la science et la religion. Le chapitre 4 rappelle les nombreux cas de censure d’ouvrages scientifiques et l’opposition de plus en plus organisée de l’Église contre la science dont témoignent les mises à l’Index et l’Inquisition. Les chapitres 5 et 6 plongent le lecteur au coeur même de l’interrogation qui a donné naissance à cet ouvrage : « Comment expliquer le retour en force, depuis les années 1980-1990, de la question des relations entre science et religion et des appels au ‘‘dialogue’’ entre les deux domaines » (p.9). J’insiste ici sur trois éléments, deux abordés par Gingras, soit la notion de miracle et le rôle de la Fondation John Templeton, ainsi qu’un autre dont il ne traite pas, le principe du NOMA (Non-Overlapping Magisteria). Dans le chapitre 7, Gingras fait état de la montée des spiritualités autochtones et des croyances aux médecines traditionnelles dont les défenseurs s’acharnent à faire passer leurs convictions spirituelles et idéologiques avant la recherche scientifique.

Yves Gingras’ book L’impossible dialogue. Sciences et religions is a masterful volume comprised of seven chapters of unequal length. Chapters 1 and 2 recount Galilée’s adventures, while the third chapter outlines the context in which other sciences emerged, further promoting the divide between science and religion. Chapter 4 reminds us the numerous instances where scientific publications were censored, the Church demonstrating an increasingly organized resistance towards science, this opposition manifesting itself in the Index and the Inquisition. Chapter 5 and 6 put the reader at the very heart of the question which initially inspired this volume: ‘‘How can we explain the strong resurgence, since the 1980s-1990s, of the issue regarding the relationship between science and religion and of the call ‘for ‘dialogue’’ between the two domains’’ (p. 9). Here, I wish to underscore three elements, two of which are adressed by Gingras, including the notion of miracles as well as the role played by the Fondation John Templeton, followed by a final point not examined by the author: the NOMA (Non-Overlapping Magisteria) principle. Lastly, in chapter 7, Gingras describes the rise of aboriginal spirituality and of the belief in traditional medicines, backed by their unrelenting advocates who would rather promote their spiritual and ideological convictions rather than advance scientific research.

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