Le mythe urnosséen, ou la fabulation anthropologique selon André Hamel

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2017

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Circuit : Musiques contemporaines ; vol. 27 no. 1 (2017)

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Paul Bazin, « Le mythe urnosséen, ou la fabulation anthropologique selon André Hamel », Circuit: Musiques contemporaines, ID : 10.7202/1039673ar


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Au cours du xxe siècle, une série de fouilles archéologiques mena à la découverte d’artefacts provenant vraisemblablement des urnosséens, une peuplade de bergers ayant vécu au iiie millénaire avant le Christ. Au cours des années 1970, le décryptage des anciens textes harappéens vint confirmer cette hypothèse en nous renseignant sur cette culture, et permit de postuler que les inscriptions ornant les artefacts seraient de nature musicale. Archéologues et anthropologues ont longuement spéculé au sujet du rôle que la musique aurait pu jouer pour ces tribus matriarcales de l’Antiquité, et sont parvenus à la conclusion qu’elle avait sans doute été centrale à un rituel remettant périodiquement en scène leur mythe de la création. En 2004 et en 2011, partant de cette hypothèse, le compositeur André Hamel, la compagnie La Nef et les vulgarisateurs scientifiques Bernard Arcand et Michel Rochon ont proposé une reconstitution de ce rituel au public montréalais. Seul accroc dans la trame de ce récit fascinant : l’écriture harappéenne n’a, à ce jour, jamais été déchiffrée…

In the 20th century, a series of archeological findings led to artefacts ostensibly originating among the Urnossean people, tribes of shepherds that lived in the 3rd millenium before Christ. During the 1970s, the deciphering of ancient Harappan texts served to confirm this hypothesis while informing us of the culture at large. This deciphering allowed us to postulate that the inscriptions on the artefacts could be musical in nature. Archeologists and anthropologists speculated at length about the role music may have played for these matriarchal tribes of Antiquity. They concluded that music must have been central to a rite used in the periodical staging of this people’s creation myth. In 2004 and 2011, taking this hypothesis as starting point, composer André Hamel, the La Nef collective and science popularizers Bernard Arcand and Michel Rochon gave a performance of the rite, reconstituting it for Montreal’s audiences. There’s only one hitch in this account: never, to this day, has the Harappan language been deciphered…

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