Représentations d’espaces et droits territoriaux autochtones chez les Premières Nations du Canada

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2016

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Recherches amérindiennes au Québec ; vol. 46 no. 2-3 (2016)

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La participation de l’auteur, depuis une trentaine d’années, à divers programmes canadiens mettant en jeu le rapport au droit en situation coloniale et post-coloniale a débouché sur une invitation à se joindre au programme « Peuples autochtones et gouvernance » pour y travailler sur la question des revendications territoriales des Premières Nations du Canada et tenter de remédier à leur aporie. D’un point de vue anthropologique, les rapports des autochtones aux territoires sont dominés par une représentation de l’espace « odologique », comme science des cheminements privilégiant une appropriation des ressources (fruits au sens juridique) là où le droit civil ou la common law reposent sur une approche « géométrique » et sur la propriété du fonds. Des perspectives judiciaires nouvelles semblent ainsi envisageables. L’auteur présente ici le cadre théorique général de la démarche, laissant à des collègues québécois le loisir d’en apprécier l’applicabilité.

Following thirty years of researchs on how to break out of colonialism in Aboriginal collectivities, this paper presents final outcomes of a collective approach on the theme of « Indigenous Legal regimes, Institutions and their Use Today » among the programme « Indigenous Peoples and Governance », conducted from 2006 to 2012 in Canada, specially for my concern on the territorial claimings. There, legal ideas refered before the Courts are based on the concept of ownership and on a right on « land » instead of the autochtonous collectivities giving traditionally more importance to a right to access to « fruits » or ressources. Are associated respectively two different « representations of space », one geometric allowing to measure land to give a value for exchange on market and the other, « odologic », like a science of advance or courses, a basis for the auditing of aboriginal title and new judicial claims in the future.

La participación del autor, desde hace treinta años, en varios programas canadienses que tratan sobre el vínculo al derecho en situación colonial y post-colonial, ha conducido a una invitación para incorporarse al programa “Pueblos indígenas y gobernanza” para trabajar en el tema de las reivindicaciones territoriales de las Primeras Naciones de Canadá e intentar remediar su aporía. Desde un punto de vista antropológico, los vínculos de los indígenas a los territorios están dominados por una representación “odológica” del espacio, como una ciencia de los recorridos que privilegian la propiedad de los recursos (usufructo en el sentido legal) allí donde el derecho civil o el derecho común se basan en un enfoque “geométrico” y en la propiedad de fondos. Nuevas perspectivas judiciales parecen viables. El autor presenta aquí el marco teórico general, dejando a sus colegas de Quebec la oportunidad de apreciar su aplicabilidad.

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