Écrire pour l’Autre : les publications de langue anglaise de deux sociétés historiques en milieu minoritaire

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2017

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Cahiers franco-canadiens de l'Ouest ; vol. 29 no. 1 (2017)

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Stéphanie St-Pierre, « Écrire pour l’Autre : les publications de langue anglaise de deux sociétés historiques en milieu minoritaire », Cahiers franco-canadiens de l'Ouest, ID : 10.7202/1041199ar


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Les sociétés historiques de langue française jouent un rôle important dans la prise de conscience historiographique des Canadiens français de la seconde moitié du XIXe siècle au tournant du XXe siècle. La Société historique franco-américaine (SHFA) et la Société historique de Saint-Boniface (SHSB) ne font pas exception. Puisqu’elles développent un discours sur le passé, elles contribuent à façonner le territoire historique dans l’historiographie et à élaborer un discours d’enracinement pour les populations de langue française qui habitent les régions qu’elles desservent. Largement influencées par leur situation en milieu minoritaire, les deux sociétés historiques à l’étude sont ancrées dans leur région de par les thématiques abordées et le discours qui se rapportent à leur fondation. Si elles cherchent principalement à jouer le rôle de vecteur d’une histoire par et pour la population de langue française, elles choisissent toutes deux de publier des textes historiques en anglais, et ce, peu de temps après leur fondation. Par une analyse de ces deux publications de langue anglaise, cet article permettra de mieux saisir la place qu’occupe la représentation du territoire historique et du discours d’enracinement dans l’étude de l’histoire de soi pour l’Autre, qui est majoritaire et anglophone.

French language historical societies, such as the Société historique franco-américaine (SFHA) and the Société historique de Saint-Boniface (SHSB) play a key role in the development of a historic consciousness in Manitoba and New England. Their mere existence in a minority setting helps establish the boundaries of the territory upon which the historical accounts of the French and French-Canadians are set. Although their publications were generally geared towards a French Canadian readership, both historical societies published texts in English, destined for the majority with whom they were destined to cohabitate. How has writing for “others” influenced their interpretation of historic events? And how has the underlying identity discourse been presented to the English majority? By conducting a comparative analysis of two English language publications, as well as a selection of French language texts and publications, this article wishes to better understand the impact of language and readership on the elaboration of an identity discourse, firmly rooted in the past.

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