The Legitimacy of Global Social Indicators : Reconfiguring Authority, Accountability and Accuracy

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2018

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Les Cahiers de droit ; vol. 59 no. 1 (2018)

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David Nelken, « The Legitimacy of Global Social Indicators : Reconfiguring Authority, Accountability and Accuracy », Les Cahiers de droit, ID : 10.7202/1043685ar


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This paper was written in response to an invitation by the organisers of the 2016 Brussels “colloquium on inter-normativity” to address “law-like” or “law related” transnational normative phenomena so as to assess inter alia, “the validity and legitimacy of social indicators such as university rankings, credit rating agencies indicators, rankings of legal regimes and other attempts to provide indicators in areas of social law, human rights law and business law”. The first part discusses the definition of global social indicators, how they relate to other normative materials — from law to algorithms — and what could be meant by asking for them to be legitimate. The second part then examines the implications of debates about and descriptions of indicators for three key aspects of legitimacy : authority, accountability and accuracy. It suggests that indicators are indeed assessed in terms of these criteria but that they also serve to reconfigure and transform them. As noted in the concluding section the paper argues that the relationship between the three aspects of legitimacy identified needs further examination, but that the challenge they pose is more fundamental. Objections to indicators turn on the ideas of the good society they embody, the part they play in constructing the relationship between more or less economically developed societies, and the kind of governance model they reflect — for example their tendency to substitute technicalities for political participation and their link to audit culture. On the other hand, even if caution is needed in endorsing the use of indicators in projects of governance, they do often have advantages of publicness, contestability and openness to violation when compared to the spread of algorithmic regulation.

Le présent article a été écrit à la suite d’une invitation lancée par les organisateurs du colloque sur l’internormativité, tenu à Bruxelles en 2016, pour analyser les phénomènes normatifs transnationaux qui s’apparentent à la norme juridique afin d’évaluer, entre autres, « la validité et la légitimité des indicateurs sociaux tels que les classements des universités, les indicateurs des agences de notation de crédit, le classement de régimes juridiques et autres tentatives de fournir des indicateurs dans le domaine du droit social, des droits fondamentaux et du droit des affaires ». La première partie du texte se penche sur la définition d’indicateurs sociaux globaux, leurs interactions avec d’autres normes — des normes juridiques aux algorithmes — et le sens de leur légitimité. Dans la seconde partie, j’analyse la description d’indicateurs ainsi que les conséquences des débats les entourant au sujet de trois critères fondamentaux de la légitimité : l’autorité, la responsabilisation et l’exactitude. Cette seconde partie suggère que les indicateurs sont effectivement évalués par rapport à ces critères, mais qu’ils servent aussi à les reconfigurer et transformer. En conclusion, je propose que la relation entre les trois critères de la légitimité mentionnés doit être examinée plus en profondeur, mais que le défi qu’ils posent est plus fondamental. Les critiques contre les indicateurs portent sur les idées de la bonne société qu’ils incarnent, le rôle qu’ils jouent dans la construction de la relation entre les sociétés plus ou moins développées, et la sorte de modèle de gouvernance qu’ils reflètent, par exemple la tendance à substituer des normes techniques à des participations politiques et leur lien avec la culture de l’audit. Par ailleurs, même si la prudence est de mise dans l’utilisation d’indicateurs dans des projets de gouvernance, ils présentent l’avantage d’être publics, contestables et ouverts au non-respect lorsqu’ils sont comparés à l’étendue de la régulation par les algorithmes.

Este artículo fue redactado tras la invitación realizada por los organizadores del colloque sur l’internormativité llevado a cabo en Bruselas en el año 2016, con el fin de analizar los fenómenos normativos trasnacionales que se relacionan con la norma jurídica y con el fin de evaluar, entre otros aspectos, « la validez y la legitimidad de los indicadores sociales tales como la clasificación de las universidades, los indicadores de las agencias de calificación crediticia, la clasificación de los regímenes jurídicos y otros tipos de tentativas para así  suministrar los indicadores en el campo del derecho social, de los derechos fundamentales y del derecho comercial ». En la primera parte del texto se realiza una reflexión sobre la definición de los indicadores sociales mundiales, sus interacciones con otras normas — reglas jurídicas y de algoritmos — y el sentido de su legitimidad. En la segunda parte, se analiza la descripción de los indicadores, así como los resultados de los debates vinculados con tres criterios fundamentales de la legitimidad : autoridad, rendición de cuentas y exactitud.  En esta segunda parte se plantea también el hecho que los indicadores se evalúan de acuerdo con estos criterios, sin embargo, sirven del mismo modo para reconfigurarlos y transformarlos.  Finalmente, se expone que la relación entre los tres mencionados criterios de la legitimidad debe ser examinada detalladamente, no obstante, el desafío propuesto es aún más fundamental. Las críticas formuladas en contra de los indicadores tratan sobre las ideas de la buena sociedad que representan, del rol que juegan en la construcción de la relación entre las sociedades más o menos desarrolladas, y del tipo de modelo de gobernanza que reflejan, por ejemplo, la tendencia que existe para sustituir normas técnicas por la participación política, y su relación con la cultura de la auditoría. Por otra parte, se requiere prudencia al emplear los indicadores en los proyectos de gobernanza, ya que poseen la prerrogativa de ser públicos, cuestionables y susceptibles a no ser respetados cuando se les compara con la amplitud de la normativa algorítmica.

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