L’Inquiétante tradition de La Strega de Lasca. Variantes d’auteur ou réécriture éditoriale ?

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2018

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Renaissance and Reformation ; vol. 41 no. 4 (2018)

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Michel Plaisance, « L’Inquiétante tradition de La Strega de Lasca. Variantes d’auteur ou réécriture éditoriale ? », Renaissance and Reformation / Renaissance et Réforme, ID : 10.7202/1061914ar


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Dans son édition de La Strega d’Antonfrancesco Grazzini (1976), l’auteur de cet article avait été amené à juger suspectes des différences textuelles entre l’autographe Magl. VII 1385 et les éditions in-12° et in-8° publiées par les Giunti de Venise en 1582. Par la suite, M. Durante a cherché à réhabiliter ces différences en tant que corrections effectuées par Grazzini lui-même. Appuyé sur une nouvelle comparaison de ces trois sources, cet article réexamine la question du point de vue de la volonté de Grazzini, au milieu des années 1570, de voir ses oeuvres publiées. L’analyse des deux éditions montre qu’à partir d’un manuscrit dont M. Plaisance pense qu’il ne différait guère de l’autographe approuvé par l’auteur peu de temps auparavant, la comédie a été en réalité censurée à Venise, réécrite et adaptée à un public non florentin par un réviseur qui n’a aucune perception de l’espace théâtral, qui raccourcit de nombreuses répliques et est obsédé par la chasse aux répétitions, et qu’il ne faut donc pas confondre variantes éditoriales et corrections d’auteur.

In the 1976 edition of Anton Francesco Grazzini’s La Strega, the author of this article found reason to suspect the textual differences between the Magl. VII 1385 autograph version and the 1582 editions published by the Giunti of Venise in 12° and in 8°. M. Durante has since sought to rehabilitate these differences as corrections that Grazzini would have entered himself. This article relies on a new comparison between these three sources in order to address the question in a new light from the perspective of Grazzini’s intention, in the mid 1570’s, of having his works published. The analysis of both editions shows that from a manuscript which, according to M. Plaisance, did not significantly differ from the autograph manuscript Grazzini had approved shortly before the edition, the comedy was in fact censured in Venice, as well as rewritten and adapted for a non-Florentine audience by a redactor. This latter had absolutely no sense of theatrical space, he shortened many lines and was obsessed with filtering out the repetitions. One should then carefully distinguish between editorial variants and author’s corrections.

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