Archéologie du monde de la vie et phénoménologie de la corporéité chez Jan Patočka

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2020

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Philosophiques ; vol. 47 no. 1 (2020)

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Aurélien Zincq, « Archéologie du monde de la vie et phénoménologie de la corporéité chez Jan Patočka », Philosophiques, ID : 10.7202/1070250ar


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L’objectif de cet article est de mettre en évidence la façon dont la phénoménologie de la corporéité, développée dans ses derniers textes par le philosophe tchèque Jan Patocka, peut être envisagée comme l’ultime étape de l’archéologie de la Lebenswelt telle qu’elle a été pensée par Edmund Husserl et réélaborée par Martin Heidegger. Suivant cette hypothèse exégétique et philosophique, une phénoménologie du corps vivant peut seule être considérée comme une tentative sérieuse pour résoudre le conflit entre les images « manifeste » et « scientifique » du monde. La particularité de la phénoménologie du corps propre de Patočka est d’accentuer la connexion entre la notion de sens, la dimension affective de l’expérience humaine et la nécessité de tenir compte du point de vue de la corporéité dans l’expérience.

The purpose of this paper is to show how the phenomenology of the body developed in his late writings by the Czech philosopher Jan Patočka can be seen as the final stage of the archaeology of the Lebenswelt developed by Edmund Husserl and reshaped by Martin Heidegger. According to this exegetical and philosophical hypothesis, only a phenomenology of the body can be a serious attempt to resolve the conflict between the so-called “manifest” and “scientific” images of the world, in which the concept of Lebenswelt is rooted. The peculiarity of Jan Patočka’s phenomenology of the body is to stress the strong connection between the notion of sense, the affective dimension of human experience and the necessity of taking into consideration a “bodily” point of view on the experience.

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