Reconstructing collaborative (self-)translations from the archive: The case of Samuel Beckett

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2021

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Meta : Journal des traducteurs ; vol. 66 no. 1 (2021)

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Pim Verhulst et al., « Reconstructing collaborative (self-)translations from the archive: The case of Samuel Beckett », Meta: Journal des traducteurs / Meta: Translators’ Journal, ID : 10.7202/1079324ar


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Résumé En Fr Es

When literary authors translate their own work, they sometimes collaborate with other writer-translators. While such “collaboration” is often acknowledged on the title pages of the resulting publications, the nature of each joint venture is typically very different in practice. Surviving archival traces often allow for a more detailed reconstruction of the varying working methods that were adopted for every co-translation, but it would be naïve to assume that even the most completely preserved record will make it possible to conclusively identify the function of every participant in the creative process. In this article, we will combine genetic criticism and genetic translation studies on the one hand, with microhistorical and social approaches to translation on the other, as complementary methodologies to further investigate the understudied notion of collaborative (self-)translation. By using as our test case the extant draft versions and other related materials that document the collaborative relationships between Irish bilingual author Samuel Beckett and his co-translators in French, English and German, the purpose is to show that a process-oriented and interdisciplinary approach to translation can help overcome some of the challenges and limitations presented by digital editions and archives such as the Beckett Digital Manuscript Project (BDMP).

Lorsque les écrivains traduisent leurs propres oeuvres, ils collaborent parfois avec d’autres écrivains-traducteurs. Bien que cette « collaboration » soit souvent mentionnée d’une manière uniforme sur les pages de titre des publications qui en résultent, la nature de chaque « co-traduction » est généralement très différente dans la pratique. Les traces archivistiques qui subsistent permettent de reconstituer plus précisément les différentes méthodes de travail adoptées pour chaque co-traduction, ce qui ne signifie pas nécessairement que les documents les mieux conservés permettraient d’identifier de manière concluante la fonction de chaque participant au processus de création. Dans cet article, nous combinerons la critique génétique et les études de traduction génétique, d’une part, et les approches microhistoriques et sociales de la traduction, d’autre part, en tant que méthodologies complémentaires pour approfondir la notion peu étudiée de (auto-)traduction collaborative. Les versions préliminaires existantes et d’autres matériels connexes qui documentent les relations de collaboration entre l’auteur bilingue irlandais Samuel Beckett et ses co-traducteurs en français, anglais et allemand, sont pris en main dans l’objectif de montrer qu’une approche de la traduction interdisciplinaire, orientée vers le processus, peut aider à surmonter certains des défis et des limites présentés par les éditions et les archives numériques telles que le Beckett Digital Manuscript Project (BDMP).

Cuando los escritores traducen sus propias obras, a veces colaboran con otros escritores-traductores. Aunque esta «colaboración» se mencione a menudo de una manera uniforme en las portadas de las publicaciones, la naturaleza de cada «co-traduction» es generalmente muy diferente en la práctica. Las huellas archivísticas que subsisten permiten reconstruir con mayor precision las diferentes maneras de trabajar adoptadas para cada co-traducción, lo que no significa necesariamente que los documentos major conservados permitirían identificar de manera concluyente la función de cada participante en el proceso de creación. En este artículo, combinaremos por una parte la crítica genética y los estudios de traducción genética, y, por la otra, los enfoques microhistóricos y sociales de la traducción, como metodologías complementarias para profundizar la noción poco estudiada de (auto-)traducción colaborativa. Examinaremos las versions preliminares existentes así como otros materiales conexos que documentan las relaciones de colaboración entre el autor bilingue irlandés Samuel Beckett y sus co-traductores en francés, inglés y alemán. Esto con el objetivo de mostrar que un enfoque de traducción interdisciplinario, orientado hacia el proceso, puede contribuir a enfrentar algunos desafíos y límites presentados por las ediciones y los archivos digitales tales como el Beckett Digital Manuscript Project (BDMP).

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